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Le Japon recommence à exporter du riz de Fukushima

Singapour est la première destination de ce riz soumis à des contrôles particuliers sur la radioactivité. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des sacs de riz contaminé, le 17 novembre 2011, après l'accident nucléaire survenu à Fukushima (Japon) huit mois plus tôt. (JIJI PRESS / AFP)

Trois ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, au Japon, le riz de cette région peut à nouveau se trouver dans les assiettes des habitants de Singapour. La Fédération japonaise des coopératives agricoles a annoncé qu'elle recommençait à exporter en août du riz de cette préfecture saccagée par le désastre atomique provoqué par un gigantesque tsunami en 2011.

La première destination de ce riz, soumis à des contrôles particuliers sur la radioactivité, est Singapour, qui a montré sa "compréhension" vis-à-vis des mesures prises pour éviter la distribution de produits contaminés. Des sacs de 5 kg de riz de type Koshihikari (un des plus réputés du Japon) y seront vendus dès le 22 août. Une campagne de promotion aura lieu sur place pour expliquer que ce riz est sûr et qu'on peut le consommer en toute tranquillité.

La population étrangère encore méfiante

Le riz de Fukushima, contrôlé, est déjà vendu dans l'archipel. Mais les pays étrangers, comme la Chine et la Corée du Sud, qui importaient ce type d'aliment de la province agricole et rizicole de Fukushima avant la catastrophe atomique, ont stoppé leurs achats par précaution. Pour le moment, Singapour est la seule destination qui a accepté de recevoir à nouveau cette production.

Plusieurs pays imposent encore de fortes restrictions sur les aliments de la région de Fukushima. Des mesures infondées, pour les autorités nippones. Le gouvernement, la Fédération des coopératives, les collectivités locales et diverses organisations s'escriment à tenter de prouver que les produits de Fukushima mis sur le marché sont sûrs, dans le strict respect de la limite sévère de césium radioactif fixée à moins de 100 becquerels par kilogramme.

Toutefois, la population étrangère et une partie des Japonais restent méfiants et réticents à acheter les fraises, pêches, concombres, tomates ou autres produits de cette région.

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