Cet article date de plus de trois ans.

Japon : la grève de la faim d'un père expatrié

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Japon : la grève de la faim d'un père expatrié
Japon : la grève de la faim d'un père expatrié Japon : la grève de la faim d'un père expatrié (France 3)
Article rédigé par France 3 - C.Guttin, L.Krikorian, P.Miette
France Télévisions
France 3

Vincent Fichot est un Français en grève de la faim, expatrié au Japon. Il fait une grève de la faim depuis le 10 juillet. Il se bat pour revoir ses deux enfants dont il est sans nouvelle depuis trois ans. Ils ont été enlevés par leur mère.

C'est une véritable lutte contre le gouvernement japonais. Vincent Fichot vient d'entamer son onzième jour de grève de la faim pour récupérer ses deux enfants, enlevés par leur mère japonaise. "Ça c'est ma petite fille qui aura trois ans au moins de septembre, et ça c'est mon petit garçon qui aura six ans le mois prochain", montre-t-il. Il n'a plus de nouvelle depuis trois ans. En 2018, il est en instance de divorce, lorsque sa femme disparaît en emportant ses enfants avec elle.

Des affaires privées au regard de la loi

"Mon avocat m'a répondu très calmement que mon épouse avait kidnappé mes enfants, et que je ne les reverrais certainement jamais." Depuis, l'ancien trader a tout tenté : rendez-vous avec Emmanuel Macron, lettre aux Nations-Unies, à Interpol, mais le phénomène est courant au Japon. Des mères sont venues le soutenir. Malgré quelques timides soutiens de politiques japonais, la législation au Japon favorise l'enlèvement parental en rendant le dépôt de plainte impossible. Au regard de la loi, c'est une affaire privée, de cadre familial. Le père de 39 ans n'a plus rien à perdre. Il espère que la venue d'Emmanuel Macron à l'occasion de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques mettra la pression sur le gouvernement japonais.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.