"J'ai été utilisé comme un trophée de guerre" (Roméo Langlois)
Libéré mercredi soir par les Farc, Roméo Langlois est
attendu vendredi en France. Le journaliste français, retenu en otage pendant un
mois, affirme "péter la forme" en dépit d 'un bras blessé par
une balle d'AK-47 au moment de son enlèvement.
Tout de suite après sa libération, une polémique a commencé
à enfler en Colombie sur son attitude envers les Farc. Des critiques relayées
notamment par l'ancien président du pays Alvaro Uribe. Ces critiques ont aussi été étayées
par ses propos sur ses conditions de détention. Roméo Langlois l'a redit sur France
Info :
"J'étais otage parce que je ne pouvais pas partir,
mais j'ai été très bien traité. Ils ont fait très attention à moi."
Mais Roméo Langlois ne se dit aussi pas dupe des raisons de son
enlèvement. Selon lui les Farc l'ont utilisé pour "frapper un grand coup
médiatique" . Et le journaliste d'ajouter :
"Ils m'ont utilisé comme un trophée de guerre pour
rappeler au monde que le pays est en guerre."
Par ailleurs, Roméo Langlois a expliqué, lors d'une conférence de presse à l'ambassade de France qu'il était porteur d'une lettre pour François Hollande. S'il ne souhaite pas en divulguer le contenu, il a précisé "qu'elle contenait des excuses publiques à son endroit" .
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