Cet article date de plus de douze ans.

Italie : Berlusconi se déclare, Mario Monti va s'en aller

Le président du conseil a annoncé sa démission après l'annonce de la candidature du Cavaliere.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Mario Monti, président du conseil italien, le 6 décembre 2012 au palais Chigi, à Rome.  (ANDREAS SOLARO / AFP FILES)

EUROPE - Le président du Conseil italien Mario Monti a déclaré samedi 8 décembre au président Giorgio Napolitano qu'il avait l'intention de présenter sa démission après le vote du budget à l'Assemblée. La décision a été communiquée à la presse via un communiqué du Quirinal, la présidence de la République.

Pourquoi Monti quitte-t-il son poste ?

Mario Monti "ne juge pas possible de poursuivre son mandat et a manifesté en conséquence son intention de présenter sa démission", indique le communiqué, qui suit de près l'annonce de la candidature de Silvio Berlusconi aux prochaines élections législatives début 2013. Vendredi, le n°2 du parti du Cavaliere a estimé que "l'expérience Monti est finie"

La condition de la prise de pouvoir de Monti était qu'il dirige un gouvernement de technocrates avec l'accord des principaux partis de centre-droit du pays (le PDL de Berlusconi, le parti démocrate et les centristes). Avec la déclaration de candidature de Berlusconi, le consensus entre les partis qui le soutenaient est rompu. Des élections anticipées étaient donc prévisibles. Reste à déterminer quand : l'hypothèse la plus optimiste évoque la fin du mois de janvier.

Quel est son bilan ?

Plus tôt dans la journée, Mario Monti s'était exprimé sur les prochaines élections législatives, pour lesquelles les appétits s'aiguisent. "Je suis convaincu que quelle que soit la couleur du gouvernement qui va (me) succéder, la sagesse des hommes et des femmes politiques d'Italie va prévaloir. Je suis sûr qu'il n'y aura pas une tendance à détruire ce qu'on a pu faire en terme de mise en sécurité des finances publiques italiennes."

 "On a fait des réformes structurelles qu'aucun des deux partis de centre-droit n'auraient pu faire de façon isolée", avait-il évoqué dans la journée, en évoquant "un redressement budgétaire qui met l'Italie sur la voie d'un bilan équilibré en terme structurels en 2013".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.