Le Parlement israélien a voté pour sa propre dissolution, dans la nuit du mercredi 29 mai au jeudi 30 mai, moins de deux mois après avoir été élu. La Knesset appelle ainsi à de nouvelles élections le 17 septembre, un scénario inédit dans l'histoire du pays.Le Parlement israélien, qui siège à Jérusalem, a voté en faveur de cette dissolution en deuxième et en troisième lectures par 74 voix pour et 45 contre, à l'instigation du Likoud du Premier ministre Benyamin Nétanyahou.Ce dernier n'a pas réussi à trouver un compromis avec les partis de droite, d'extrême droite et ultraorthodoxes arrivés en tête des législatives du 9 avril pour obtenir une majorité parlementaire et accomplir son cinquième mandat. Il a donc préféré renvoyer les Israéliens aux urnes pour la deuxième fois en moins de cinq mois plutôt que de voir le président Reuven Rivlin donner sa chance à un autre député.