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Israël : l'ultranationaliste Avigdor Lieberman de retour au gouvernement

L'accord conclu cette nuit entre le Premier ministre israélien et le parti d'extrême droite Israël Beitenu se traduit notamment par la nomination du leader de ce parti au poste stratégique de ministre de la Défense.
Article rédigé par Etienne Monin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (L'accord signé avec Benjamin Netanyahu permet à Avigdor Lieberman (à gauche) d'obtenir le poste de ministre de la Défense © REUTERS / Ammar Awad)

 Un virage encore plus radical pour le gouvernement de Benyamin Netanyahu en Israël. Le premier ministre vient de nommer Avigdor Lieberman à la tête du ministère de la Défense. Il avait été ministre des Affaires étrangère dans les précédentes coalitions. Il est abonné aux déclarations populistes et agressive vis-à-vis des palestiniens.

L’arrivée d’Avigdor Lieberman c’est le renforcement de l’aile radicale dans la coalition. Il est sur la ligne sécuritaire. Il va siéger avec les nationalistes religieux qui défendent les intérêts des colons. Et il sera en charge du secteur le plus sensible, celui de la défense et de l’administration des territoires occupés. Avigdor Lieberman c’est l’homme des déclarations explosives. L’an dernier il avait dit que les Arabes-Israéliens déloyaux méritaient de se faire décapiter a la hache. Il est partisan d’une partition avec toutes les populations palestiniennes.  Il défend la peine de mort pour les auteurs d’attentats.

Une nomination dangereuse? 

Benyamin Netanyahu fait appel à lui pour élargir sa majorité minimum à la Knesset. Il a du même coup décrédibilisé le leader du parti travailliste qui  était sur les rangs pour intégrer la coalition.  Et il a rompu avec l’ancien ministre de la défense qui à prôné, ces derniers mois, avec l’état-major, un usage proportionné de la force contre les attaques palestiniennes. L’arrivée de Lieberman est accueillie fraîchement par les premiers sondages. Certaines voix à droite trouvent cette nomination dangereuse. Le ministère palestinien des Affaires étrangère, estime que cela confirme l’absence de partenaire pour la paix en Israël.

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