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Israël doit libérer aujourd'hui 550 détenus palestiniens.

C'est la deuxième phase de l'accord conclu entre Israël et le Hamas via une médiation de l'Égypte. Il prévoit la libération de 1 027 prisonniers palestiniens en échange de celle du soldat franco-israélien Gilad Shalit.
Article rédigé par Anne-Laure Poisson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (AHMAD GHARABLI AFP)

Le 18 octobre, 477 détenus avaient été relâchés par Israël. Le jour même de la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit, retenu pendant cinq ans par le Hamas dans la bande de Gaza. Aujourd'hui ce sont 550 prisonniers supplémentaires qui doivent être libérés dont le Franco-Palestinien, Salah Hamouri.

Les autorités israéliennes ont assuré qu'aucun des Palestiniens libérés
ne faisait partie du Hamas ou du groupe radical Jihad islamique, pas plus
qu'ils n'avaient de "sang sur les mains" .

Numéro 524 sur la liste des 550 détenus à libérer, Salah Hamouri a été arrêté le 13 mars 2005. En 2008, il est reconnu coupable par un tribunal militaire d'un projet d'assassinat du rabbin Ovadia Yossef, chef spirituel du parti ultra-orthodoxe Shass. Condamné à 7 ans de prison, le jeune homme de 26 ans a toujours clamé son innocence.

Salah Hamouri pourra rejoindre sa famille, dont sa mère de nationalité française, qui vit à Jérusalem-Est. C'est un conseiller de Nicolas Sarkozy qui a prévenu Denise Hamouri "on a eu un coup de fil de Paris on nous a dit "voilà il est sur la liste" (...) On est un peu dans l'euphorie."

Depuis 2009, la France plaidait pour une libération anticipée de Salah
Hamouri, libérable en mars. Alain Juppé a salué  jeudi un "geste"
israélien.

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