Cet article date de plus d'onze ans.

Israël aurait mené un raid aérien en Syrie

L'aviation militaire israélienne aurait mené un raid en Syrie, jeudi ou vendredi, rapportent des médias américains citant un sénateur. Il aurait pu s'agir de toucher des armements destinés au mouvement chiite libanais Hezbollah. Dans le même temps, des centaines de familles fuient samedi les quartiers sunnites de Banias, au nord-ouest de la Syrie, craignant un nouveau massacre.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Yazan Homsy Reuters)

Aucun commentaire du côté de l'armée israélienne, ni du côté de la Maison-Blanche. Mais selon plusieurs médias américains, reprenant les informations du sénateur américain Lindsay Graham, l'aviation israélienne aurait frappé la Syrie cette semaine.

Selon le parlementaire américain, Israël aurait détruit des depôts d'armement en territoire syrien. L'opération aurait été menée entre jeudi et vendredi. L'état hébreu ne confirme pas mais les Israéliens ont toujours dit qu'ils étaient prêts à agir en Syrie pour empêcher le transfert d'armement au Hezbollah libanais.

Destruction de missiles sol-air ?

Les autorités libanaises ont signalé une activité inhabituellement importante de l'armée de l'air israélienne au-dessus de leur territoire jeudi et vendredi. Au Liban, une source diplomatique a également indiqué à l'AFP que cette attaque avait détruit des missiles sol-air récemment livrés par la Russie, entreposés à l'aéroport de Damas. 

Israël avait déjà revendiqué à demi-mot la responsabilité d'une opération aérienne fin janvier contre des installations militaires en Syrie, s'attirant des menaces de l'Iran.

Exode de centaines de familles à Banias

Vendredi soir, le président américain Barack Obama a par ailleurs indiqué qu'il ne prévoyait pas à priori d'envoyer de soldats américains en Syrie, même si il était prouvé que Bachar al-Assad avait utilisé des armes chimiques. La veille, les Etats-Unis avaient pour la première fois envisagé officiellement d'armer les rebelles syriens.

Samedi, des centaines de familles fuyaient les quartiers sunnites de Banias, une ville du nord-ouest de la Syrie, craignant un "nouveau  massacre " après celui perpétré dans une localité voisine, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.