Intervention au Mali : des blindés français arrivent à Bamako

Poursuite des frappes aériennes

Les combats se poursuivent dans le centre du Mali où
l'aviation française continue d'appuyer l'armée malienne. De nouvelles frappes
se sont déroulées dans la nuit de lundi à mardi, a expliqué François Hollande mardi matin en déplacement dans les Emirats Arabes Unis. Elles ont atteint " leurs objectifs " a précisé le chef de l'État.

Selon la sécurité malienne, les avions français ont concentré leurs efforts sur
Diabali. Cette localité, située à 400
km au nord de Bamako, a été prise lundi par les
islamistes. Ils avaient dû quitter les grandes villes du nord du pays en raison
– justement – des bombardements des forces françaises.

Des blindés et des renforts

Lundi, des chars français de la force Licorne ont quitté
Abidjan où ils étaient stationnés. Ils sont arrivés à Bamako dans la nuit de
mardi. Ces engins, ils sont une quarantaine dont des blindés légers Sagaie,
vont d'abord être cantonnés dans la capitale malienne. Ils seront ensuite
engagés pour participer à la lutte contre les djihadistes. 

L'entourage du ministe de la Défense a affirmé que 2.500 soldats français seraient engagés sur le théâtre des opérations. À Abou Dhabi, François Hollande a expliqué que pour le moment 750 hommes étaient présents précisant que ce nombre allait augmenter.

Près de 150.000 réfugiés

Le Comité international de la Croix-Rouge a recensé 86 personnes blessées dans les hopitaux de Mopti dans le centre du pays et de Gao au nord du Mali. Parmi elles, des blessés graves ont expliqué des représentants du CICR qui ne disposent pas de données sur des décès.

De leurs côtés, le Haut Commissariat aux régugiés (HCR) et le bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) évoquent les chiffres de 150.000 personnes réfuguées dans les pays voisins et de 230.000 déplacés depuis le début du conflit au Mali il y a neuf mois.

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