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Il n'est "pas acceptable" pour le monde que les terroristes trouvent refuge au Pakistan, a dit Nicolas Sarkozy à Bombay

Une déclaration faite mardi lors d'une cérémonie d'hommage aux 166 victimes (dont deux Français) des attentats de 2008, à l'issue de la visite de quatre jours du chef de l'Etat français en Inde.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Nicolas Sarkozy pendant la cérémonie d'hommage aux victimes des attentats de Bombay (AFP - Sajjad HUSSAIN)

Une déclaration faite mardi lors d'une cérémonie d'hommage aux 166 victimes (dont deux Français) des attentats de 2008, à l'issue de la visite de quatre jours du chef de l'Etat français en Inde.

Il n'est "pas acceptable pour le monde que des attentats terroristes aient pour origine ou pour auteurs des groupes entraînés au Pakistan", a-t-il déclaré. "Il n'est pas acceptable que la sécurité de l'Inde puisse être menacée par des groupes terroristes agissant à partir de territoires voisins. Il n'est pas acceptable pour l'Afghanistan et pour nos soldats que les talibans et Al-Qaïda trouvent refuge dans les zones frontières du Pakistan", a poursuivi le président de la République.

Cet attentat avait été qualifié de "11 septembre de l'Inde".

L'Inde et les Etats-Unis accusent un groupe islamiste installé au Pakistan, le Laskhar-e-Taïba (LeT), d'être derrière ces attentats.

Du 26 au 29 novembre 2008, un commando de dix hommes avait lancé un sanglant
assaut coordonné contre des hôtels de luxe, la gare ferroviaire, un centre religieux juif et un café touristique de Bombay.

Depuis, l'Inde presse le Pakistan de lutter contre les groupes terroristes sur son sol et de faire condamner les cerveaux présumés des attentats. Neuf islamistes du commando furent abattus par les forces de sécurité et le seul survivant, Mohammed Ajmal Kasab, a été condamné à la peine de mort par un tribunal spécial de Bombay en mai dernier. Il a fait appel de sa condamnation.

Avant de terminer cette visite, l'une de ses plus longues à l'étranger, Nicolas Sarkozy fera un autre discours devant la conférence économique franco-indienne.

La veille, à l'issue d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre Manmohan Singh, la présidence française avait annoncé pour environ "signés ou sur le point d'aboutir" avec l'Inde.

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