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Hommage national aux soldats tués en Centrafrique

Un hommage national aux caporaux Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio, tués le 9 décembre au cours d'un accorchage près de l'aéroport de Bangui, s'est tenu lundi aux Invalides, à Paris, en présence de François Hollande. Le président de la République a de nouveau plaidé pour la nécessité de l'intervention et estimé qu'elle était un succès. Il a laissé entendre que la France n'interfèrerait pas dans la politique intérieure centrafricaine.

Grégoire Lecalot

Radio France

Publié le 16/12/2013 10:48 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

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12h15 : Après la sonnerie aux Morts, les deux soldats sont faits chevaliers de la Légion d'honneur. Les deux cercueils, exposés dans la cour d'honneur, sont ramenés en procession. François Hollande suit les cercueils à quelques pas.

11h53 : La Centrafrique, un pays "meurtri", qui a sombré dans le chaos et la violence (F. Hollande). François Hollande fait le récit de leur carrière militaire jusqu'à ce 9 novembre à Bangui. "Vous êtes blessés lors des combats. Vos camarades vous transportent à l'hôpital. Hélàs, vous vous y rejoingnez dans la mort ". François Hollande s'adresse aux familles, au régiment, à la ville de Castres, qui soutient ses "marsouins".

11h50 : le discours du président de la République commence. Il s'adresse aux "chères familles éplorées ". Les caporaux Vokaer et Le Quinio sont "morts pour la France " dit le Président.

11h40 : Début de l'hommage national aux Invalides en l'honneur des caporaux Le Quinio et Vokaer, du 8ème RPIMA. François Hollande a salué les familles et les cercueils des deux caporaux sont sortis de l'église par leurs camarades.Auparavant, plusieurs centaines de personnes se sont réunies sur le pont Alexandre III, face aux Invalides, à l'appel des associations d'anciens combattants.