Greenpeace tire la sonnette d’alarme en Arctique
L’endroit choisi par Greenpeace n’est pas anodin. En 2007, au nom de la Russie désireuse de conquérir les richesses inexploitées de ce continent, l’explorateur russe Artur Chilingarov avait également planté un drapeau pour réclamer une partie du sous-sol maritime. Moscou revendique ces fonds, qu’ils nomment «dorsale Lomonossov», comme une extension de son territoire.
Pour Greenpeace et ses défenseurs, l'Arctique ne doit appartenir à aucun pays en particulier, rester une zone neutre et un bien commun de l’humanité.
Si la pêche industrielle menace déjà cette région, l’exploitation de la banquise représente un nouveau danger.
La fonte des glaces accélérée par le réchauffement climatique permet plus facilement d’avoir accès à cette zone auparavant inaccessible.
Les experts estiment que les ressources naturelles de l'Arctique s’élèvent à 90 milliards de barils de pétrole et 30% du gaz naturel non-découverts.
Greenpeace, qui lutte pour une énergie verte, accuse les grands groupes d’accélérer la fonte des glaces causée justement par notre consommation excessive sur terre d’hydrocarbures. De plus, l’association craint que les compagnies pétrolières soient prêtes à risquer une marée noire pour pouvoir extraire ces réserves. Ces dernières, au final, ne représenteraient que trois ans de notre consommation mondiale.
D’autres pays que la Russie (Gazprom) comme le Canada, la Norvège, le Danemark et les Etats-Unis convoitent cette manne exceptionnelle.
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