: Vidéo Crise en Grèce : "Il y a des marges pour la négociation", selon Moscovici
Le commissaire européen chargé des Affaires économiques estime que l'Europe et Athènes sont "à quelques centimètres d'un accord" et refuse de céder à la panique.
Le commissaire européen chargé des Affaires économiques, Pierre Moscovici, a estimé, lundi 29 juin, qu'il existait "des marges pour la négociation" avec la Grèce, alors que la menace d'une sortie de la zone euro pèse sur Athènes, après l'échec des discussions avec ses créanciers. "Nous sommes à quelques centimètres d'un accord", a assuré sur RTL l'ancien ministre de l'Economie français.
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"Il faut qu'on continue à discuter", a-t-il déclaré en soulignant que, pour la Commission européenne, "la porte est toujours ouverte aux négociations". Pierre Moscovici a également précisé que le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, devait faire des propositions lundi à la mi-journée.
"Nous avons tous les pare-feu pour faire face"
"La Grèce doit rester dans la zone euro", a-t-il plaidé, exhortant le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, à appeler au "oui" pour le référendum du 5 juillet sur le plan d'aide au pays.
Mais le commissaire européen a refusé de céder à la panique qui s'empare du monde financier européen : "La zone euro aujourd'hui a tous les moyens de traiter toutes les situations, beaucoup plus solidement qu'il y a trois ans. Les impacts sur l'économie française seraient très limités. (...) Nous avons tous les pare-feu pour faire face à ça."
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