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Vidéo Affrontements à Athènes après une marche à la mémoire d'un ado tué par la police

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Des heurts ont éclaté mardi soir, dans la capitale grecque, entre les policiers et des manifestants encagoulés à l'occasion du huitième anniversaire de la mort d'un adolescent tué par la police.
Affrontements à Athènes après une marche à la mémoire d'un ado tué par la police Des heurts ont éclaté mardi soir, dans la capitale grecque, entre les policiers et des manifestants encagoulés à l'occasion du huitième anniversaire de la mort d'un adolescent tué par la police. (FRANCEINFO)
Article rédigé par Benoît Zagdoun
France Télévisions

Des heurts ont éclaté mardi soir, dans la capitale grecque, entre les policiers et des manifestants encagoulés à l'occasion du huitième anniversaire de la mort d'un adolescent tué par la police.

Cocktails molotov, pierres, pétards et feux d'artifice contre gaz lacrymogènes. Dans les rues d'Athènes, la capitale grecque, une manifestation à la mémoire d'un adolescent tué par la police en 2008 s'est achevée par des affrontements entre jeunes et policiers, mardi 6 décembre au soir.

Dans ce quartier athénien d'Exarchia, très fréquenté par la mouvance anarchiste, les policiers ont fini par disperser les manifestants, dont la plupart avaient la tête couverte d'une capuche. Un membre de la police anti-émeutes a été blessé et 25 jeunes ont été arrêtés, selon l'agence de presse grecque ANA.

Tué d'une balle dans la poitrine en 2008

Toute la journée, la police a été sur le pied de guerre, avec des milliers d'officiers mobilisés. Car chaque année, la Grèce redoute les violences lors des commémorations de la mort d'Alexandros Grigoropoulos. Il y a huit ans, le décès de l'adolescent de 15 ans avait déclenché les émeutes les plus graves depuis des décennies. Les violences avaient duré plusieurs semaines. 

En 2010, l'officier qui avait tiré sur le jeune homme, lors d'une bataille de rue, avait été reconnu coupable d'homicide et condamné à la prison à vie. Lors de son procès, il avait soutenu avoir fait des tirs de semonce pour faire reculer les jeunes qui lançaient des objets sur lui et son coéquipier. Une des balles avait atteint l'adolescent à la poitrine, le tuant sur le coup. Le coéquipier avait été condamné pour complicité à dix ans de prison. Mais il avait obtenu, en 2011, une libération conditionnelle.

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