L'Eurogroupe délivre un satisfecit à la Grèce après les élections
Le président de l'Eurogroupe Jean-claude Juncker a annoncé le déblocage d'un milliard d'euros du plan d'aide, et ouvert la voie à un léger assouplissement du programme d'austérité demandé à Athènes.
La zone euro est soulagée du résultat des élections en Grèce, et devrait offrir une petite respiration à Athènes. Jean-Claude Juncker, le président de l'Eurogroupe, qui rassemble les pays de la zone euro, a déclaré jeudi 21 juin à l'issue d'une réunion de l'instance que le nouveau ministre des Finances grec Georges Zanias les avait "rassurés sur la situation budgétaire en Grèce et sur la détermination [du nouveau gouvernement] à honorer les engagements de la Grèce".
En conséquence, la troïka des bailleurs de fond de la Grèce se rendra à Athènes dès lundi afin "d'actualiser" le programme de rigueur et de réformes de la Grèce. Ceci pourrait signifier que les dirigeants européens sont prêts à accorder à Athènes un délai supplémentaire pour remplir ses objectifs, un assouplissement qu'espère le nouveau gouvernement.
Un délai supplémentaire pour Athènes ?
Selon l'agence de presse grecque Ana, Athènes s'apprête à demander à ses bailleurs de fonds deux ans de plus pour assainir ses comptes, voire un nouveau prêt de 16 à 20 milliards d'euros.
Jean-Claude Juncker a également annoncé que le Fonds de secours européen (FESF) allait débloquer un milliard d'euros pour la Grèce "d'ici la fin du mois". Cette somme devait initalemet être débloquée en mai, mais les dirigeants européens ont préféré attendre le résultat des élections pour le confirmer.
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