Cet article date de plus de douze ans.

L'étau se resserre autour de la formation d'un gouvernement en Grèce

Le pays a désormais jusqu'à jeudi prochain pour former une coalition viable. Les dirigeants des trois partis vainqueurs des législatives s'apprêtent à rencontrer le président Papoulias. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Les principales formations grecques ont jusqu'au 17 mai 2012 pour parvenir à un accord concernant un gouvernement viable.  (YANNIS BEHRAKIS / REUTERS)

Conservateurs, radicaux de gauche et socialistes : les dirigeants des trois formations grecques se sont tout à tour cassé les dents concernant l'épineuse formation d'un gouvernement. Après un troisième échec pour former une coalition viable, le socialiste Evangélos Vénizélos a rendu, samedi 12 mai, le "mandat exploratoire" qui lui avait été confié au président de la république grec, Carolos Papoulias. Concrètement, la patate chaude est donc revenue entre les mains du chef de l'Etat. 

Le compte à rebours a donc officiellement commencé en Grèce, où les partis restent très divisés sur la question de l'austérité. Et les rendez-vous ne manquent pas. 

• Réunion de la dernière chance

Les trois partis sortis en tête des législatives du 6 mai en Grèce sont convoqués dimanche 13 mai par la présidence de la République, afin de discuter de la situation et plancher sur la formation d'un gouvernement. 

Alexis Tsipras (Syrisa, gauche radicale), Evangélos Vénizélos (Pasok, socialiste) et Antonis Samaras (Nouvelle Démocracie, droite) ont rendez-vous à 9 heures avec le président Carolos Papoulias. 

• Ménager les plus petits partis

Le président a également annoncé vouloir rencontrer les dirigeants des plus petites formations, notamment le parti néonazi Aube dorée avec qui personne ne souhaite collaborer. Aucune indication n'a été donnée quant à la suite des événements. 

• Un ultimatum fixé jeudi

La course pour un gouvernement s'accélère, d'autant que la pression monte du côté de ses créanciers (Union européenne et Fonds monétaire international). ces derniers ont d'ores et déjà prévenu qu'aucun nouveau prêt ne serait versé au pays si les réformes structurelles, indispensables pour remettre de l'ordre dans l'économie du pays, ne sont pas mises en application. Le désaccord politique menace ainsi le pays de faillite, voire même d'une sortie de la zone euro. 

En réponse à cela, un ultimatum a été fixé samedi : si les partis ne parviennent pas à s'entendre d'ici à jeudi 17 mai, de nouvelles élections législatives devront se tenir. Elles auraient vraisemblablement lieu à la mi-juin.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.