Cet article date de plus de huit ans.

Incendie dans un camp de réfugiés dans le nord de la Grèce

Dans une lettre au Premier ministre, Alexis Tsipras, cinq maires de la banlieue balnéaire d’Athènes s’alarment des «énormes risques pour la santé publique» que présente l’entassement de plus de 4000 réfugiés dans le camp de Hellinikon, près de la capitale grecque. D’autres centres de migrants, comme celui de Diavata (nord) qui a subi un incendie, sont touchés par le même phénomène.
Article rédigé par Laurent Ribadeau Dumas
France Télévisions
Publié Mis à jour
Trois migrants, hébergés dans un centre à Diavata dans le nord de la Grèce, ont été hospitalisés pour des problèmes respiratoires après un incendie qui s’est déclenché dans le camp le 20 avril 2016. Le feu serait parti d’un foyer où un migrant cuisinait. «Les conditions (à Hellinikon) sont hors contrôle et présentent des risques énormes pour la santé publique», préviennent, dans leur lettre, les cinq maires de la banlieue balnéaire d'Athènes. Ils s'inquiètent également «des tensions et d'incidents violents quotidiens entre les réfugiés ou migrants» et réclament au ministère de l'Intérieur «un renforcement du nombre de policiers». Depuis la fermeture, début mars, de la route des Balkans par où transitaient jusqu'à présent vers le reste de l'Europe les migrants affluant en Grèce, environ 46.000 réfugiés sont bloqués dans le pays. Des milliers d'entre eux ont été transférés dans des sites temporaires. (AFP- Sakis Mitrolidis)

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.