"Impasse" en Grèce concernant la formation d'un gouvernement
C'est ce qu'a estimé le leader socialiste Evangelos Venizelos à l'issue de la réunion avec le président grec et les chefs du parti conservateur et de l'extrême-gauche.
De l'avis du dirigeant socialiste grec Evangelos Venizelos, l'optimisme est désormais "limité" pour la formation d'un gouvernement d'urgence en Grèce. La réunion entre les chefs des grands partis et le président grec a abouti à "une impasse", a fait savoir le chef du Pasok dimanche 13 mai. Le socialiste, le conservateur Antonis Samaras et le dirigeant anti-austérité Alexis Tsipras n'ont pas réussi à trouver un accord concernant la formation d'un gouvernement.
Selon le leader conservateur, le parti d'extrême-gauche Syriza a refusé de participer et de soutenir un gouvernement de coalition, même si celui-ci s'engageait à "renégocier" l'accord avec les créanciers de la Grèce (Union européenne et Fonds monétaire international).
Et l'extrême-gauche créa la polémique
Non content de ne pas participer à un gouvernement, Alexis Tsipras a également créé la confusion en annonçant qu'un accord avait été trouvé entre conservateurs, socialistes et le parti pro-européen de gauche Dimar. L'annonce a été rapidement démentie par la formation, qui dénonce un "mensonge diffamatoire".
Anecdote mise à part, les pourparlers doivent se poursuivre dimanche après-midi entre le président Carolos Papoulias et les petits partis. Si aucun accord n'est trouvé avant jeudi, de nouvelles élections législatives devront être organisées, laissant entrevoir la possibilité d'une faillite du pays ou d'une sortie de l'euro.
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