Grèce. Les partis au pouvoir s'accordent pour un nouveau tour de vis
En contrepartie des 11,5 milliards d'économies prévus, la Grèce pourrait emprunter 31 milliards au FMI et à l'Union européenne.
GRECE - Les trois partis de la coalition gouvernementale grecque se sont mis d'accord, jeudi 27 septembre 2012, "sur les principaux points" de nouvelles mesures de rigueur. Des mesures réclamées par l'Union européenne, le FMI et la banque centrale européenne (BCE).
Total des économies prévues : 11,5 milliards d'euros pour 2013 et 2014, annonce le ministre grec des Finances, Yannis Stouraras. Le ministère des Finances avait proposé, mardi, la suppression de 15 000 postes de fonctionnaires et des coupes dans les salaires de la fonction publique, dans les prestations sociales et les retraites.
Une course contre la montre avant le sommet européen
C'est sur cette base, à quelques détails près, que le gouvernement grec va négocier avec ses créanciers. Ces efforts sont indispensables pour que la Grèce obtienne un prêt de 31 milliards d'euros et un nouveau délai pour assainir sa situation financière.
Le temps presse pour boucler ce plan, car le gouvernement doit présenter, lundi, son avant-projet de budget pour 2013, qui inclue une partie des mesures. Son objectif est de faire voter les nouvelles mesures au Parlement avant le sommet européen du 18 octobre. Reste que la population grecque est hostile à tout nouveau tour de vis : plus de 30 000 personnes ont manifesté, mercredi 26 septembre à Athènes, contre ce nouveau plan d'austérité.
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