Grèce : la suspicion d’une faute humaine à l’origine de la collision meurtrière
Des wagons de plusieurs tonnes disséminés le long des voies et un amas de ferrailles enchevêtrées. La Grèce a découvert, mercredi 1er mars, une scène de désolation. La veille, deux trains se sont percutés à 160 km/h. Un train de voyageurs parti d’Athènes roulait en direction de Thessalonique, mais à hauteur de la ville de Larissa, il a heurté de plein fouet un train de marchandises circulant dans l’autre sens. “Tout ce dont je me souviens, c’est d’avoir ressenti un freinage brusque en voyant soudainement des étincelles et des flammes”, témoigne un rescapé.
Trois jours de deuil national décrétés
Dans le train de voyageurs, de nombreux étudiants rentraient d’un week-end prolongé. Très vite, les familles des voyageurs se sont précipités sur place pour avoir des nouvelles de leurs proches. Bilan : au moins une trentaine de morts et plus de 80 blessés. Le chef de la gare de Larissa a été arrêté et est poursuivi pour homicide par négligence. Au milieu des tôles, 150 pompiers ont tenté de retrouver des survivants. Le Premier ministre s’est rendu sur les lieux de la collision. Trois jours de deuil national ont été décrétés.
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