Grèce : les banques pourraient rester fermées encore un mois

Article rédigé par Louis Boy, Vincent Matalon, Camille Caldini
France Télévisions
Publié Mis à jour
Une manifestation de la gauche radicale à Athènes (Grèce), le 13 juillet 2015, pour protester contre le nouvel accord arraché à Bruxelles dans la matinée. (WASSILIOS ASWESTOPOULOS / NURPHOTO / AFP)

Lors d'une interview sur la télévision grecque, le Premier ministre a affirmé que l'ouverture des banques dépendait de l'approbation de l'accord.

Ce qu'il faut savoir

Le Premier ministre Alexis Tsipras a laissé entendre lors d'une interview sur la télévision publique grecque ERTmardi 14 juillet, que les banques du pays pourraient rester fermées encore un mois. "L'ouverture des banques dépend de l'approbation de l'accord, qui aura lieu dans un mois", a-t-il affirmé.

Les Grecs ne peuvent retirer que 60 euros par jours et par personnes aux distributeurs, fermés depuis le 29 juin. Alexis Tsipras a dit espérer que "la BCE s'oriente vers la hausse de l'ELA" (l'aide d'urgence qu'elle dispense aux banques grecques), ajoutant que dans ce cas, "il y aura la possibilité de retirer plus".

• Tsipras assume, mais ne croit pas en l'accord. "J'assume mes responsabilités pour toute erreur que j'ai pu commettre, j'assume la responsabilité d'un texte auquel je ne crois pas, mais je le signe pour éviter tout désastre au pays", a affirmé le Premier ministre sur la télévision grecque. 

• L'horloge tourne pour Athènes.  Les partis au pouvoir en Grèce examinent les lourdes mesures de rigueur que le pays doit adopter mercredi soir, en contrepartie de son maintien dans la zone euro.

Hausse de la TVA, réforme des retraites... Le Parlement grec doit adopter plusieurs réformes majeures. S'il valide ces lois et approuve le plan européen, les Parlements d'autres pays de la zone euro pourront à leur tour voter pour autoriser leurs gouvernements respectifs à négocier le plan, qui reste soumis à de nombreuses autres conditions.