Cet article date de plus de douze ans.

Christine Lagarde regrette "ses remarques" sur la Grèce

La directrice du Fonds monétaire internationale a provoqué une vive polémique en affirmant que les Grecs devaient commencer par payer "tous leurs impôts".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Christine Lagarde, directrice du FMI, à Cambridge, dans le Massachusetts (Etats-Unis), le 23 mai 2012. (EMMANUEL DUNAND / AFP)

Elle fait amende honorable. Christine Lagarde regrette "que ses remarques [sur la Grèce] aient été mal comprises et qu'elles aient offensé", a déclaré jeudi 31 mai, à Washington, un porte-parole du Fonds monétaire international (FMI), Gerry Rice.

La patronne de l'organisation s'était attirée les foudres des Grecs en déclarant, au quotidien britannique The Guardian, qu'ils "devraient commencer par s'entraider collectivement", en "payant tous leurs impôts". Les Grecs s'étaient dits "humiliés" par ces propos.

"Un grand respect pour la Grèce et son peuple"

Christine Lagarde et le FMI ont toujours dit qu'ils éprouvaient "un grand respect pour la Grèce et son peuple, et les sacrifices que de très nombreux Grecs consentent pour surmonter la crise économique", a ajouté ce porte-parole.

"Depuis quelques années, le FMI fait de gros efforts pour soutenir la Grèce", a ajouté Gerry Rice. Le FMI a annoncé le 17 mai qu'il se mettait en retrait de la Grèce, qu'il refusait de travailler avec le gouvernement transitoire à Athènes et qu'il attendait les élections de juin pour reprendre éventuellement le versement de son aide au pays. En théorie, une nouvelle tranche aurait dû être débloquée ce jeudi 31 mai.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.