Grande confusion, 48 heures après le coup d'État militaire au Mali
Depuis la prise du pouvoir par la junte militaire et la fermeture des frontières terrestres et aériennes du pays jeudi, la situation au Mali semble très incertaine. On ne connait toujours pas le sort du président Amadou Toumani Touré, ATT pour les Maliens, disparu des écrans radars.
Hier, c'est le chef-putschiste, le capitaine Amadou Sanogo, qui est donné pour mort ou supposé arrêté, quand le signal de la télévision publique s'arrête brièvement. "Rumeurs" , rectifie pourtant la junte quelques minutes plus tard.
La France a bien tenté de joindre le président malien depuis la mutinerie, sans succès. Elle a donc réclamé le respect de son intégrité physique. La junte hier affirmait qu'il était "sain et sauf " et qu'il serait "remis à la justice malienne ". Elle reproche au président Touré de ne pas avoir donné à l'armée les moyens de combattre les rebelles touaregs.
Aujourd'hui, ce sont trois hommes politiques, qui demandent à rester anonymes, qui indiquent être rentrés en clandestinité : "Je suis en clandestinité, je suis recherché. Nous n'allons pas laisser les militaires arrêter tout le monde et faire main basse sur le pays."
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