Génocide arménien : la France attend "d'autres mots" de la Turquie (Hollande)
Erevan accueille ce vendredi plusieurs dirigeants étrangers pour la célébration du centenaire du génocide perpétré contre les Arméniens en 1915 par les Turcs ottomans. Les massacres qui ont fait 1,5 million de victimes ont été reconnus par la France comme un génocide. Une position défendue par François Hollande dans un discours lors des commémorations.
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Mémoire et vérité
Après avoir déposé une gerbe de fleurs au Mémorial des victimes du génocide arménien, le chef de l’Etat a ainsi défendu la position de la France sur la reconnaissance du génocide :
"Il n'y a que la vérité qui puisse apaiser les vivants."
Devant les réticences de la Turquie à reconnaitre le génocide plutôt qu'une guerre civile en Anatolie, François Hollande a estimé que "des mots importants " avaient été prononcés à Ankara mais que d'autres étapes sont à franchir.
"Il y a en Turquie des mots, et des mots importants, qui ont déjà été prononcés mais d'autres sont encore attendus pour que le partage du chagrin puisse devenir le partage d'un destin."
Le chef de l'Etat français a ajouté que "commémorer un génocide n’est pas ouvrir un procès, c’est un acte de paix" .
L’actualité de ces derniers mois a été abordée par le biais de la défense des minorités, "toutes les minorités " a dit François Hollande, y compris celle "des chrétiens d’Orient ".
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