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François Hollande reçoit le président du Congo à l'Elysée

A peine rentré de sa tournée africaine, François Hollande, rencontre ce mardi, à l’Elysée, son homologue congolais, Denis Sassou-Nguesso. Au menu des discussions : la crise centrafricaine, le sommet de Paris sur le climat et peut-être aussi la question constitutionnelle.
Article rédigé par franceinfo
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  (François Hollande va certainement abordé la question de la Constitution avec le président Denis Sassou-Nguesso © REUTERS/Pascal Rossignol)

Au Congo, beaucoup d'opposants soupçonnent le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, de vouloir préparer une réforme de la Constitution pour se maintenir au pouvoir. Cette question du respect de la Constitution était au coeur du voyage de François Hollande en Afrique, qui a dû malgré tout se heurter à la réalité du terrain politique.

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François Hollande, lors de son passage à Cotonou au Bénin, première étape la moins controversée de son voyage éclair de 48h en Afrique, a tenu à féliciter son homologue Thomas Boni Yaye, un exemple en matière de démocratie sur le continent. Mais le chef de l'Etat français a préféré esquiver la question, une fois arrivé en Angola et au Cameroun. L'Angola où le chef de l’Etat est venu signer quelques contrats dans ce nouvel eldorado pétrolier, le Cameroun où il est venu remercier son homologue Paul Bya, partenaire de choix dans la lutte contre Boko Haram.

François Hollande et le respect de la Constitution en Afrique. Le reportage de Gaëlle Joly

"Les présidents à vie n'ont plus leur place dans les régimes africains"

Le respect de la Constitution va sûrement être abordé avec avec Denis Sassou-Nguesso, car dans l'entourage de François Hollande on se dit convaincu que le président du Congo essaye de savoir s'il peut changer la Constitution.

A Brazzaville l'opposition attend beaucoup de cette rencontre

"La question de la manière dont sont faits les coups d’Etat constitutionnels ou les réformes pour prolonger les mandats a conduit à la crise au Burkina Faso et entraîne des problèmes dans d’autres pays, " explique Philippe Hugon, directeur de recherche à l’IRIS en charge de l’Afrique. "Il est certain que Denis Sassou-Nguesso, qui est un leader politique important fait également partie, pour la jeunesse congolaise, des présidents à vie. "

"Dans beaucoup de cas, il n'y a pas d'obstacles entre la démocratie, l'équilibre des pouvoirs et le développement économique. Il faut concilier les deux et considérer que les présidents à vie n'ont plus leur place dans les régimes africains, " estime Philippe Hugon, directeur de recherche à l’IRIS en charge de l’Afrique.

"Denis Sassou-Nguesso fait également partie, pour la jeunesse congolaise, des présidents à vie", explique Philippe Hugon, directeur de recherche à l’IRIS en charge de l’Afrique
 

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