François Hollande au Laos pour rassurer les investisseurs
"Convaincre dans le dialogue Europe-Asie que l'Europe est encore une puissance économique ": c'est l'objectif que s'est fixé François Hollande. Le chef de l'Etat qui s'exprimait dans l'avion lors du vol qui le menait de Beyrouth à Djeddah, a estimé qu'il y avait "un doute en Asie, sur la capacité de l'Europe à être une zone de stabilité et de croissance".
L'Asie "n'a rien à craindre de la zone euro" a affirmé François Hollande avant de dénoncer, comme ses prédécesseurs, la concurrence déloyale de la monnaie chinoise, le yuan, dont il réclame lui aussi la réévaluation.
Le président français avait Pékin dans son collimateur : "Le déficit entre la France et la Chine, c'est 27 milliards d'euros par an, c'est-à-dire près de 40% de notre déficit commercial. Nous ne pouvons pas l'accepter".
Le** président de l'UE Herman van Rompuy et le Premier ministre italien Mario Monti ont fait le déplacement. La chancelière allemande Angela Merkel s'est contentée d'envoyer son ministre des Affaires étrangères.
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