Accompagné du ministre des Affaires étrangères LaurentFabius, François Hollande a reçu les proches des quatre otages français retenusdepuis près de deux ans au Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).Le chef de l'État leur a expliqué que tout était fait pour obtenir la libérationdes otages.Selon Maurice Antiste, sénateur-maire du François en Martiniquedont est originaire l'un des otages, François Hollande leur a dit qu'il yavait "bon espoir de les revoir" mais que la situation se "compliqueau nord du Mali" .Rien n'a filtré sur l'état des négociations ou sur les exigencesdes ravisseurs Selon Maurice Antiste, qui est resté discret "le mot négociation n'a pas été prononcé, mais siune cellule de crise existe, et si elle dit être bien au fait de ce qu'il sepasse, c'est qu'il y a forcément des intermédiaires, dont la nature ne nous apas été révélée " , a-t-il expliqué.Des familles "pas déçues" Les familles, unedouzaine de personnes, ont été reçues une heure et quart par le chef de l'État.Entrées et sorties de l'Élysée dans la plus grande discrétion. Selon le sénateur martiniquais, qui s'exprimaiten leurs noms, elles se sont-elles dites "mi-rassurées, mi-inquiètes" mais"pas déçues" par cette rencontre, selon lui.Les quatre otages, Thierry Dole, Daniel Larribe, PierreLegrand, et Marc Féret, ont été enlevés le 16 septembre 2010, à Arlit, un sited'extraction d'uranium dans le nord du Niger. Les quatre hommes, détenus auSahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), sont des salariés du groupenucléaire public français Areva et de son sous-traitant Satom. Dans une vidéomise en ligne le 29 août, ils appellent les autorités françaises à privilégierla négociation et éviter le recours à la force.