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François Hollande assure que "tout est fait" pour obtenir la libération des otages au Sahel

François Hollande a reçu à l'Élysée les familles des quatre otages français détenus au Sahel depuis près de deux ans. Il leur a assuré que "tout est fait" pour obtenir leur libération. À la sortie les familles se sont dites "mi-rassurées" et "mi-inquiètes".
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Capture d'écran)

Accompagné du ministre des Affaires étrangères Laurent
Fabius, François Hollande a reçu les proches des quatre otages français retenus
depuis près de deux ans au Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Le chef de l'État leur a expliqué que tout était fait pour obtenir la libération
des otages.

Selon Maurice Antiste, sénateur-maire du François en Martinique
dont est originaire l'un des otages, François Hollande leur a dit qu'il y
avait "bon espoir de les revoir"  mais que la situation se "complique
au nord du Mali"
.

Rien n'a filtré sur l'état des négociations ou sur les exigences
des ravisseurs Selon Maurice Antiste, qui est resté discret "le mot négociation n'a pas été prononcé, mais si
une cellule de crise existe, et si elle dit être bien au fait de ce qu'il se
passe, c'est qu'il y a forcément des intermédiaires, dont la nature ne nous a
pas été révélée "
, a-t-il expliqué.

Des familles "pas déçues"

Les familles, une
douzaine de personnes, ont été reçues une heure et quart par le chef de l'État.
Entrées et sorties de l'Élysée dans la plus grande discrétion.  Selon le sénateur martiniquais, qui s'exprimait
en leurs noms, elles se sont-elles dites "mi-rassurées, mi-inquiètes" mais
"pas déçues"
par cette rencontre, selon lui.

Les quatre otages, Thierry Dole, Daniel Larribe, Pierre
Legrand, et Marc Féret, ont été enlevés le 16 septembre 2010, à Arlit, un site
d'extraction d'uranium dans le nord du Niger. Les quatre hommes, détenus au
Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), sont des salariés du groupe
nucléaire public français Areva et de son sous-traitant Satom. Dans une vidéo
mise en ligne le 29 août
, ils appellent les autorités françaises à privilégier
la négociation et éviter le recours à la force. 

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