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Violences : les Anglaises peuvent connaître les antécédents de leur compagnon

À l'occasion de la journée internationale de la femme, un programme, entré en vigueur samedi, permet désormais aux femmes anglaises et galloises d'obtenir auprès de la police des informations sur leur partenaire pour savoir s'il a déjà commis ou non des violences conjugales.
Article rédigé par Magali Judith
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Capture d'écran Youtube)

Les femmes anglaises et galloises peuvent désormais connaître le
passé conjugal de leur compagnon.  Un
nouveau programme, instauré samedi, leur permet de "s'assurer
qu'elles  peuvent prendre, en
connaissance de cause, des décisions sur leur relation amoureuse et s'enfuir si
nécessaire
", selon la ministre britannique de l'Intérieur, Theresa May.

Après une période test dans
quatre régions britanniques depuis septembre 2012, il a déjà permis de fournir
des informations à une centaine de femmes, selon le ministère de l'Intérieur.

Le nouveau programme a été baptisé "loi de Clare" en
mémoire de Clare Wood 36 ans, étranglée puis brûlée en 2009 en Angleterre par
son ancien petit ami, George Appleton. La jeune femme avait son compagnon sur Facebook.
Il avait été impliqué auparavant dans des violences conjugales.

Le père de Clare Wood, qui
avait fait campagne pour l'introduction du programme pour protéger les femmes, a
accueilli "avec émotion " l'annonce de sa généralisation. "Nous
avons obtenu ce pour quoi nous nous battions: proposer une  protection dans ce pays pour la moitié de la
population
", a-t-il déclaré. 

 

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