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Cologne : un premier suspect interpellé pour agression sexuelle

Un Algérien âgé de 26 ans a été arrêté, samedi, dans un foyer de demandeurs d'asile à Kerpen, près de Cologne, a indiqué lundi la police allemande.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le parvis de la gare de Cologne, photographié le 12 janvier 2016. (OLIVER BERG / DPA / AFP)

La police allemande a indiqué, lundi 18 janvier, avoir interpellé ce week-end un demandeur d'asile algérien soupçonné d'agression sexuelle la nuit du Nouvel An à Cologne. Il s'agit de la première interpellation liée aux faits qui ont scandalisé l'Allemagne.

Le suspect, âgé de 26 ans selon plusieurs médias, a été interpellé samedi dans un foyer de demandeurs d'asile à Kerpen, près de Cologne, en compagnie d'un autre homme, lui aussi de nationalité algérienne, selon un communiqué de la police locale. Le principal suspect était en possession d'un téléphone mobile "dérobé lors d'une agression sexuelle commise en réunion" pendant de la nuit du Nouvel An, selon la police.

Deux autres suspects interpellés pour vol

Un autre téléphone mobile, issu d'un vol, a également été retrouvé dans leur logement, selon le communiqué, qui ajoute que les deux hommes ont été placés en détention provisoire.

Vendredi, un demandeur d'asile algérien de 25 ans a également été interpellé à Aix-la-Chapelle en possession d'un téléphone volé lors des mêmes incidents, a ajouté la police. L'homme a été placé en détention provisoire.

766 plaintes après les agressions du Nouvel An

Au total, les violences commises la nuit de la Saint-Sylvestre ont donné lieu à 766 plaintes, dont 497 pour des faits d'agressions sexuelles, selon le parquet de Cologne. Cette vague de violences, qui a profondément choqué l'Allemagne, a été attribuée par la police à des jeunes hommes originaires du Maghreb et d'autres régions du monde arabe.

Ces agressions ont relancé le débat en Allemagne sur la politique d'accueil de migrants portée par la chancelière Angela Merkel, alors que le pays a vu affluer plus d'un million de demandeurs d'asile en 2015. De plus en plus sous pression, la dirigeante a ainsi durci le ton en souhaitant que les demandeurs d'asile condamnés par la justice, même pour une peine avec sursis, perdent leur droit à rester en Allemagne.

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