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Vidéo L'AfD, le parti anti-euro et anti-immigration qui monte en Allemagne

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Article rédigé par France 3
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L'Europe, les Allemands y étaient très attachés. Mais même chez eux, le sentiment anti-européen progresse et fait les affaires des partis populistes. A l'AfD, on est contre l'euro, contre l'immigration… mais pas trop pour ces néo-nazis qui font désordre dans les rangs. Extrait du magazine "Avenue de l'Europe" du 15 mars 2017.

L'Europe, est-ce qu'on l'aime encore ? "Avenue de l'Europe, le mag" est allé mesurer l'attachement (ou pas) à l'Union européenne dans l'un des pays qui l'ont fondée il y a soixante ans. En peu de temps, une partie de l'Allemagne a basculé. Jusqu'à 15% des électeurs se laissent désormais séduire par l'AfD (Alternative für Deutschland, "Alternative pour l'Allemagne") et son discours anti-européen. Extrait du numéro du 15 mars 2017.

A Heidelberg, dans le riche Land du Bade-Wurtemberg, l'équipe du magazine a rencontré deux militants de ce parti populiste d'extrême droite qui monte outre-Rhin. Et voici leur affiche favorite – qui ne brille pas par la recherche graphique : accroches en blanc sur fond bleu marine pour toutes. Une petite touche de rouge en plus sur celle-ci, avec une barrière de "stop" entre ces deux impératifs, selon l'AfD : "Stopper le chaos de demandeurs d'asile !" et "Protéger les frontières !"

L'AfD, un parti qui séduit aussi les néo-nazis

Surfant sur le succès de Pegida, le mouvement qui veut lutter contre "l'islamisation" de la société allemande, l'AfD a fait de la politique d'accueil des réfugiés défendue par Angela Merkel sa cible numéro un. Avec un certain résultat, puisque le parti est devenu, depuis les législatives de mars 2016, le troisième d’Allemagne (devant les Verts ou Die Linke, le mouvement de gauche radicale).

Aux régionales de septembre 2016, l'AfD a continué sa percée. L'un de "nos" deux militants, Michael Ott, était justement le candidat de l'extrême droite dans le Bade-Wurtemberg. Ce cadre du parti aux airs de bon père de famille veut bien être taxé d'euroscepticisme, mais pas d'extrémisme. Et les néo-nazis qui s'infiltrent de plus en plus nombreux dans les rangs de l'AfD ? "Intolérable", pour lui : "On doit clairement s'écarter de ça. Ils doivent sortir de l'AfD, ou alors l'AfD va couler."

Extrait de "Allemagne : périls en la demeure", un reportage à voir dans "Avenue de l'Europe, le mag" le 15 mars 2017.

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