Vidéo Des quartiers belges gangrénés par les réseaux jihadistes

En Belgique, certaines villes assistent au développement de cellules jihadistes dans leurs quartiers. C'est le cas à Mollenbeek, à côté de Bruxelles. Comme chaque vendredi, les fidèles se rendent à la prière. Le prêche est fait en français et en arabe, on y condamne clairement le jihad. "Pour nous, il est hors de question de devoir se justifier par rapport à des malades qui commettent des attentats au nom de notre religion", affirme un homme à la sortie de la mosquée. Un autre témoigne au micro de France 3 avoir assisté au prêche d'un homme qui voulait embrigader des jeunes : "je voulais intervenir, je n'ai pas osé. C'est trop dangereux. J'ai peur des représailles".

La Belgique a laissé faire

D'après les chiffres : 300 Belges sont déjà passés par la Syrie, 300 y autres seraient candidats. "La Belgique a demandé à ses amis saoudiens de régler la question du culte musulman en Belgique. Les Saoudiens étaient très contents et ont envoyé toute une série d'imams particulièrement rétrogrades pour s'occuper de ses braves gens et ça a été le début des problèmes", explique Claude Moniquet, spécialiste du contre-terrorisme. Plusieurs fois, la mosquée de Mollenbeek a appelé la police pour chasser des prédicateurs venus recruter à ses portes. Les intrus étaient éloignés du lieu, c'est tout. Il semble désormais que la Belgique veuille durcir le ton envers ces extrémistes.