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Replay Présidence française de l'UE : réécoutez le discours d'Emmanuel Macron devant le Parlement européen

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Le discours d'Emmanuel Macron devant le Parlement européen
Le discours d'Emmanuel Macron devant le Parlement européen Le discours d'Emmanuel Macron devant le Parlement européen
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le chef de l'Etat s'est exprimé devant les eurodéputés à Strasbourg, mercredi.

Il a appelé les Européens à "l'audace" pour que l'Union européenne s'affirme comme "une puissance d'avenir" et "souveraine" afin de "ne pas dépendre des autres puissances" mondiales. Emmanuel Macron a endossé ses habits de président du Conseil de l'Union européenne, mercredi 19 janvier, et prononcé un discours devant le Parlement européen à Strasbourg. 

Le président français a notamment souhaité que l'Europe construise "un nouvel ordre de sécurité" avec l'Otan face à la Russie et plaidé pour "un dialogue franc et exigeant" avec Moscou. Il a souligné que cette ambition serait réaffirmée tout au long des six mois de la présidence française du Conseil de l'UE (PFUE) qui a débuté le 1er janvier, même s'il n'a fait aucune allusion à l'impact qu'aura l'élection présidentielle en France, en avril.

Le droit à l'avortement et la protection de l'environnement

Emmanuel Macron n'a pas encore annoncé officiellement sa candidature pour un second mandat, tandis que ses opposants l'accusent d'utiliser la PFUE pour faire campagne sans le dire. Depuis son élection en 2017, célébrée au son de l'hymne de l'Union européenne, Emmanuel Macron se pose en chef de file des pro-Européens face aux "nationalistes" et "populistes".

La priorité est pour lui de défendre l'Etat de droit, qui "est notre trésor" et "il s'agit partout de reconvaincre les peuples qui sont éloignés", a-t-il déclaré. Pour renforcer cet Etat de droit, Emmanuel Macron a souhaité que le droit à l'avortement et la protection de l'environnement soient intégrés dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.

Il faut "actualiser cette charte pour être plus explicite" sur ces deux priorités, a-t-il ajouté alors que les eurodéputés ont élu mardi une présidente opposée à l'IVG, la conservatrice maltaise Roberta Metsola.

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