Emmanuel Macron devant le Parlement européen : faute de pouvoir poser des questions, les journalistes quittent la salle

Le président français s'est exprimé devant le Parlement européen mercredi, avant un débat avec les eurodéputés. Une conférence de presse était prévue dans l'après-midi.

Emmanuel Macron, pendant son discours au Parlement européen de Strasbourg, le 19 janvier 2022.
Emmanuel Macron, pendant son discours au Parlement européen de Strasbourg, le 19 janvier 2022. (BERTRAND GUAY / AFP)
Ce qu'il faut savoir

Une trentaine de minutes de discours, avant une longue séquence de questions-réponses avec les eurodéputés. Emmanuel Macron a endossé ses habits de président du Conseil de l'Union européenne, mercredi 19 janvier, devant le Parlement de Strasbourg. La conférence de presse qui devait avoir lieu après a été transformée en déclaration, sans questions. En protestation, les journalistes européens ont quitté la salle avant que cela ne débute, a constaté le correspondant de France Télévisions sur place. 

Renforcer le droit à l'avortement et la protection de l'environnement. Le chef de l'Etat a notamment déclaré, lors de son discours, qu'il souhaitait que le droit à l'avortement et la protection de l'environnement soient inscrits dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. Et il a appelé à la construction d'"un nouvel ordre de sécurité" européen avec l'Otan, face à la Russie, plaidant pour "un dialogue franc et exigeant" avec Moscou. 

Un discours d'une trentaine de minutes. Emmanuel Macron a affiché sa vision de l'Union européenne lors d'un discours d'une trentaine de minutes. Son entourage assure que cette séquence n'est pas un acte de campagne, ce que lui reprochent ses adversaires politiques. Pour rappel, le chef de l'Etat avait déjà présenté, lors d'une conférence de presse début décembre, ses priorités pour la présidence française du Conseil de l'Union européenne qui a démarré le 1er janvier.

 Une longue séquence de questions-réponses avec les députés. Après son discours, Emmanuel Macron a été interpellé par des élus de tous les pays. Se sont exprimés les eurodéputés de gauche radicale Manon Aubry et d'extrême droite, Jordan Bardella, mais aussi l'écologiste Yannick Jadot, seul candidat à la présidentielle à siéger à Strasbourg. "Vous suivez une autre voie, celle d'une alliance climaticide avec la Pologne et la Hongrie, lui a-t-il lancé. Vous êtes un climato-arrangeant."

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #EUROPE

18h45 : Il est 18 heures, voici un nouveau point sur l'actualité :

• L'acteur Gaspard Ulliel est mort au CHU de Grenoble (Isère), où il avait été transporté après une chute à ski survenue hier dans la station savoyarde de La Rosière, a annoncé son agent à l'AFP. Retour sur sa carrière.

• La ministre du Travail Elisabeth Borne a annoncé aux partenaires sociaux que le gouvernement envisageait de prolonger "pour encore deux semaines" la règle prévoyant trois jours minimum de télétravail par semaine face au Covid-19, a-t-on appris auprès du ministère.

• Emmanuel Macron veut intégrer "la protection de l'environnement" et "le droit à l'avortement" dans la Charte des droits fondamentaux, a-t-il déclaré devant le Parlement européen. Voici ce qu'il faut retenir de son discours.

• La vente de billets pour le Mondial-2022 au Qatar (21 novembre-18 décembre) a débuté, avec des prix inférieurs à ceux pratiqués lors des éditions précédentes, a annoncé la Fifa dans un communiqué. Voici ce qu'il faut savoir sur l'ouverture de la billetterie.

18h10 : Il a donné le ton de la présidence française du Conseil de l'Union européenne. Dans un discours prononcé face aux eurodéputés, Emmanuel Macron a appelé les Européens à "l'audace" pour que les Vingt-Sept s'affirment comme "une puissance d'avenir". Franceinfo revient sur les moments marquants de son passage de trois heures dans l'hémicycle européen.

Emmanuel Macron s'exprime face au Parlement européen, à Strasbourg, le 19 janvier 2022. (EUROPEAN PARLIAMENT / ANADOLU AGENCY / AFP)

(EUROPEAN PARLIAMENT / ANADOLU AGENCY / AFP)

17h24 : Alors qu'Emmanuel Macron devait répondre aux journalistes à Strasbourg après son discours devant le Parlement, la conférence de presse a été transformée en déclaration, sans questions. En protestation, certains journalistes européens ont quitté la salle avant le début de l'intervention, selon les équipes de France Télévisions sur place.

16h44 : "C'est lui qui a souhaité faire de la présidence française de l'Union européenne quelque chose qui permettait de le mettre en valeur au moment de la campagne présidentielle", a réagi après le discours d'Emmanuel Macron David Cormand, député européen écologiste. Selon lui, le président français a choisi de "maintenir la présidence française" de l'UE "alors que d'habitude, ceux qui sont confrontés à cette situation décalent de six mois la présidence pour pouvoir découpler les deux choses".

16h04 : Il a appelé les Européens à "l'audace" pour que l'Union européenne s'affirme comme "une puissance d'avenir" et "souveraine" afin de "ne pas dépendre des autres puissances" mondiales. Emmanuel Macron a prononcé ce midi un discours devant le Parlement européen à Strasbourg. Si vous l'avez manqué, la séquence est visible ici.

14h57 : Le climat aujourd'hui à Strasbourg avait parfois un arrière-goût de campagne présidentielle française, alors qu'Emmanuel Macron a prononcé un discours devant le Parlement européen. "A partir du moment où la présidence française de l'Union européenne intervenait au moment même de l'échéance présidentielle, il était inutile d'imaginer que les enjeux français et partisans ne remontent pas à la surface", a déploré l'eurodéputé français Geoffroy Didier (LR) sur franceinfo.

14h18 : On reprend le cours normal de ce live avec un point sur l'actualité de ce mercredi :

• Emmanuel Macron veut intégrer "la protection de l'environnement" et "le droit à l'avortement" dans la Charte des droits fondamentaux, a-t-il déclaré devant le Parlement européen. Il a également appelé à la construction d'"un nouvel ordre de sécurité" européen avec l'Otan, face à la Russie.

L'acteur Gaspard Ulliel est hospitalisé au CHU de Grenoble (Isère) dans un état grave, après une chute à ski survenue hier dans la station savoyarde de La Rosière, a appris franceinfo de source proche du dossier, confirmant une information de BFMTV.

• La préfecture de police de Paris n'empêchera pas "le déroulement" de la manifestation des enseignants, prévue demain à Paris pour protester contre la gestion de la crise sanitaire dans l'éducation, malgré le dépôt hors délai de la déclaration par les syndicats.

Arnaud Montebourg a annoncé dans une vidéo qu'il se retirait "de la course présidentielle", n'ayant "pas réussi à réunir dans un programme commun [sa] candidature à d'autres candidatures" de gauche.

14h13 : Et voilà, notre chat avec Sophie Pornschlegel, analyste politique spécialiste de l'UE, est désormais terminé. Merci à toutes et à tous d'y avoir participé.


14h12 : Je pense qu'il faut lire cela comme une tactique politique d'Emmanuel Macron, en sachant que Roberta Metsola, la Présidente du Parlement européen, est connue pour ses positions anti-IVG. C'est une bonne proposition, mais il faut voir s'il est possible de changer la Charte aussi facilement. Cela dit, même si Roberta Metsola a des positions anti-avortement, ce n'est pas elle seule qui va décider sur le sujet. Elle a déjà dit qu'elle respecterait la position du Parlement européen sur ce sujet. Parlement qui d'ailleurs est largement en faveur du droit à l'avortement.

14h14 : C'est notre dernière question pour Sophie Pornschlegel. Emmanuel Macron a fait part de son souhait de voir le droit à l'avortement inscrit dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE. Cela est-il possible ?

14h17 : J'ai été surprise qu'il mentionne le Brexit, mais cela montre une vraie volonté d'avoir des relations saines avec le Royaume-Uni. Les conditions sont claires, notamment sur le respect de l'accord sur le Brexit. Mais il aurait pu aussi éviter d'en parler si ce n'était pas important à ses yeux.

14h14 : Emmanuel Macron a parlé du Brexit et notamment de l'importance du Royaume-Uni comme partenaire de l'UE. Qu'en pensez-vous ?

14h16 : C'est difficile de juger du succès d'une présidence, puisque de nombreux sujets qui sont abordés mettent plus de six mois à aboutir. Il s'agit plus pour le pays de communiquer et d'expliquer sa politique européenne aux autres Etats européens.

14h16 : Tous les présidences du Conseil de l'UE ont du faire de nombreuses promesses. Celles-ci ont-elles abouti ?

14h13 : Emmanuel Macron a mentionné l'Etat de droit à de nombreuses reprises. Que peut faire l'Europe pour qu'il soit respecté par tous les Etats membres ?

14h03 : Bonjour @wanderer, il y a deux options, pour être très claire : l'option diplomatique et l'option militaire. Sur le plan diplomatique, l'Europe se rend compte qu'elle doit être plus active, puisque l'entretien entre Joe Biden et Vladimir Poutine s'est tenu sans les Européens. Cela a conduit les européens à vouloir renouveler le format Normandie (Russie, Ukraine, Allemagne et France).

Sur le plan militaire, je pense que la France veut une défense européenne beaucoup plus active. Mais certains pays, comme l'Allemagne, la Pologne et les pays baltes voient une défense commune comme une concurrence à l'Otan et à cause de ça refusent plus d'engagement européen sur le sujet.

13h59 : Si la Russie envahit une partie de l'Ukraine, quelle pourrait être la réaction de l'Europe ? Emmanuel Macron a beaucoup parlé de la Russie pendant son intervention.

13h56 : La France préside le Conseil de l'UE pendant 6 mois, mais il est possible que l'on change de gouvernement et de président avant le terme de ce mandat. Si l'Europe ne plaît pas au prochain élu, que faire de tout ces projets ?

13h54 : A moins d'avoir loupé une partie des interventions, quelqu'un a-t-il parlé d'une nouvelle PAC ? Où en sommes nous sur ce sujet ?

13h51 : Bonjour Sophie, pourriez-vous nous en dire plus sur ce "droit d'initiative du Parlement européen" mentionné par Emmanuel Macron ?

13h44 : Je pense que le discours d'Emmanuel Macron a permis de donner une bonne impression du débat public en France aux Européens, puisque de nombreux parlementaires français étaient présents. Cela dit je ne pense pas que cela ait donné une bonne image à nos voisins.

13h43 : Bonjour, je pense que c'était un discours très fort, on sait qu'il est un très bon orateur. Les présidents de groupes l'ont d'ailleurs mentionné. Il a nommé tous les sujets importants pour la présidence française du Conseil de l'EU. C'était aussi un discours très tourné vers la campagne présidentielle, puisqu'il a gommé tous les sujets qui fâchent l'extrême droite, notamment la politique migratoire et la défense.

14h13 : Bonjour Sophie Pornschlegel, plusieurs de nos lecteurs et lectrices se demandent ce que vous avez pensé du discours d'Emmanuel Macron devant le Parlement européen. L'avez-vous trouvé convaincant ?

13h45 : Comme promis, Sophie Pornschlegel, analyste politique spécialiste de l'UE au think tank European Policy Centre de Bruxelles nous rejoint dans ce live. Si vous avez des questions au sujet de l'intervention d'Emmanuel Macron devant le Parlement européen, à l'occasion de la présidence française du Conseil de l'UE, c'est le moment de les poser !

13h40 : Emmanuel Macron évoque maintenant les vaccins. "Je veux défendre notre Europe. Nous sommes le seul espace au monde qui a acheté et produit, et qui n'a jamais interdit l'export", a-t-il déclaré, saluant l'Europe comme "modèle fort, responsable et à la hauteur de ses valeurs" sur le sujet.

13h36 : Echange de piques. Alors que Manon Aubry, co-présidente du groupe La Gauche au Parlement européen, a demandé à ce que la présidence française ne soit pas "un marche pied électoral", Emmanuel Macron a répondu : "Vous avez tout à fait raison. A plusieurs ici, vous avez eu raison de ne pas le faire..." Plusieurs eurodéputés français ont évoqué des débats français devant le Parlement européen.

13h32 : "Nous ne pourrons pas régler le fond si la manière de traiter la question migratoire du côté britannique ne change pas. Ils restent dans une approche du début des années 1980, qui n'est plus compatible avec la réalité des flux migratoires. C'est par un dialogue exigeant avec les Britanniques que nous pourront traiter ce sujet qui est absolument terrible d'un point de vue humanitaire."

Le président français répond à Yannick Jadot, qui a évoqué plus tôt les migrants morts en tentant de traverser la Manche depuis Calais.

13h22 : "Je suis surpris qu'on reproche à qui que ce soit de signer des textes avec des pays comme la Pologne et la Hongrie. Dans ce cas là, arrêtez l'Union européenne tout de suite ou excluez-les. Nous pouvons avoir un dialogue, des désaccords et les assumer, mais il est légitime de continuer à avancer sur le reste de l'agenda, c'est le fonctionnement même de notre Europe."

Emmanuel Macron répond aux remarques de plusieurs présidents de groupe ou eurodéputés sur les alliances signées avec ces deux pays.

13h18 : "Nous avons beaucoup agi [sur l'environnement], mais il faut aller plus loin."

13h17 : Emmanuel Macron revient aussi sur son engagement pour l'écologie, attaqué par plusieurs de ses opposants politiques. "Il y a différentes mesures d'accompagnements qui sont sur la table", se défend-il, citant le "fond de transition juste", des mesures du plan de relance et la "création d'un fond social pour le climat".

13h08 : Sur la question de la Russie, "je pense qu'il nous faut agir", redit Emmanuel Macron. "Nous avons une politique de sanction, mais ça ne suffit pas, estime-t-il. Il nous faut construire les conditions de la souveraineté. (...) Quand je regarde nos importations de pétrole et de gaz, nous ne sommes pas indépendants."

13h07 : "Le gouvernement n'aurait pas pu organiser une stratégie de vaccination en France si nous n'avions pas eu l'Europe", a tenu à rappeler Emmanuel Macron. "C'est l'élément même de la souveraineté. Nous avons acheté, produit, exporté et nous pouvons donner. Ca, c'est la souveraineté."

13h03 : Emmanuel Macron reprend désormais la parole, et va répondre aux interventions des présidents de groupe.

13h01 : "La présidence française ne devrait pas être un marche pied électoral", a ajouté Manon Aubry. "C'est une occasion historique de rebattre les cartes du jeu, par un acte fondateur d'abord en faisant primer la santé sur les profits en levant les brevets des vaccins contre le Covid", a-t-elle complété.

13h06 : C'est maintenant à Manon Aubry, co-présidente du groupe La Gauche au Parlement européen, de s'adresser au président. "Il ne suffit pas de vouloir inscrire le droit à l'avortement dans la charte des droits fondamentaux", lance-t-elle, reprochant à la France d'avoir soutenu la candidature de Roberta Metsola, ouvertement anti-IVG, à la présidence de l'assemblée.

(FRANCEINFO)

12h50 : Avant ce discours, l'entourage d'Emmanuel Macron avait appelé à ce que les échanges avec les eurodéputés français ne virent pas à un débat sur la politique française. Stéphane Séjourné, président du groupe Renaissance, en remet une couche après l'intervention de Yannick Jadot. "Quelle honte d’avoir transformé cet hémicycle en Assemblée nationale", critique l'eurodéputé, proche d'Emmanuel Macron.

12h45 : "Cessez de tendre l'oreille aux théories fumeuses du grand remplacement, occupez-vous de la réalité scientifique du grand réchauffement", vient de lancer Yannick Jadot. Il a évoqué la mort de 27 migrants à Calais en novembre dernier : "Vous décidez chaque jour à Calais d'arracher les tentes, d'humilier ces survivants, de les condamner au désespoir."

12h47 : Sans surprise, Yannick Jadot se montre offensif dans son intervention. Si son discours est centré sur les problématiques européennes, Politico s'attendait à ce que le candidat à la présidentielle tente "d’installer un duel" avec Emmanuel Macron à trois mois du scrutin français. "Nous avons une divergence de fond sur l'Europe que nous voulons. Notre Europe ne sera jamais la vôtre", insiste Yannick Jadot.

12h54 : Yannick Jadot, candidat écologiste à la présidentielle française, prend la parole. Il interpelle Emmanuel Macron sur l'environnement. "Vous suivez une autre voie, celle d'une alliance climaticide avec la Pologne et la Hongrie, assène-t-il. Vous êtes un climato-arrangeant."




(FRANCEINFO)

12h29 : Bonjour @jonquille 47, vous pouvez suivre les discours devant le Parlement européen dans notre direct en suivant ce lien.

12h29 : Je suis terriblement déçue ! Je suivais le direct du discours de notre President puis tt à coup ce sont les journalistes qui font des commentaires et je n ai plus le direct ! Que se passe-t-il ? N est-ce pas important ?

12h20 : Le vice-président de la Commission, Maros Sefkovic, a prononcé un court discours après celui d'Emmanuel Macron. Au tour désormais des élus européens de prendre la parole. Le président français pourra leur répondre.

12h30 : Voici tout de suite un résumé des principales annonces d'Emmanuel Macron lors de son discours :

• Il a appelé à une "actualisation" de la Charte européenne des droits fondamentaux, "notamment pour être plus explicites sur la protection de l'environnement ou la reconnaissance du droit à l'avortement".

• Il a proposé de bâtir "un nouvel ordre de sécurité" en Europe avec l'Otan face à la Russie

• Le président s'est également engagé à soutenir, avec l'Allemagne, "le droit d'initiative législative pour le Parlement" européen.

12h16 : C'est bientôt l'heure du chat avec Sophie Pornschlegel, analyste politique spécialiste de l'UE au think tank European Policy Centre de Bruxelles, qui débutera à 13 heures. Elle répondra à vos interrogations après l'intervention d'Emmanuel Macron devant le Parlement européen. N'hésitez pas à nous envoyer vos questions dès maintenant !

12h11 : "Notre capacité à inventer un rêve possible, à le rendre tangible, à le rendre utile à nos concitoyens est la clé de notre succès. Nous en avons la force. Nous en avons les moyens. C'est pour ça que j'ai confiance en nous."

C'est la fin du discours d'Emmanuel Macron.

12h08 : "Je suis né en 1977 et ma jeunesse fut celle de l'évidence européenne. Sur les terres ensanglantées du nord de la France où j'ai grandi, l'Europe, c'était la paix intangible."

Emmanuel Macron rappelle son parcours d'Européen, marqué par le doute technocratique du référendum de 2005, et réaffirme sa volonté de régénérer l'UE.

12h06 : Emmanuel Macron réaffirme qu'avec l'Allemagne, la France cherchera à trouver un accord politique pour une sortie de crise en Ukraine.

12h07 : "La souveraineté est une liberté. Elle est au cœur de notre projet européen et elle est aussi une réponse aux déstabilisations à l'oeuvre sur notre continent."

12h05 : "Le dialogue avec la Russie, je le défends depuis plusieurs années. Ce n'est pas une option, car notre histoire et notre géographie sont têtues. Nous devons poser collectivement nos propres exigences et nous mettre en mesure de les faire respecter. Un dialogue franc et exigeant face aux manipulations et aux ingérences."

12h05 : Vous l'avez peut-être noté tout à l'heure : Emmanuel Macron a appelé à une "actualisation" de la Charte européenne des droits fondamentaux, "notamment pour être plus explicites sur la protection de l'environnement ou la reconnaissance du droit à l'avortement." Intéressante déclaration alors que la nouvelle présidente du Parlement européen, la Maltaise Roberta Metsola, est ouvertement opposée au droit à l'avortement.

(FRANCEINFO)