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Une première rencontre et des points d'accord entre Hollande et Merkel

Quelques heures après son investiture officielle comme président de la République, François Holllande s'envolait pour Berlin afin de rencontrer Angela Merkel. Un premier échange qui semble présager d'une entente possible, chacun ayant fait des concessions, notamment sur le traité budgétaire.
Article rédigé par Olivier Bénis
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Le couple Merkozy, parfois tumultueux, a vécu : le couple Merkollande semble naître sur des compromis, même après un coup de foudre (sur l'avion présidentiel, ce qui l'a forcé à faire demi-tour). Car le président tout juste investi a un seul objectif, établir une relation franco-allemande "équilibrée" . "Nous voulons travailler ensemble pour le bien de l'Europe" , rappelle François Hollande.

Sur la croissance, par exemple, l'un des chevaux de bataille du candidat François Hollande pendant la campagne, Angela Merkel évoque "des points d'accord" : elle souligne que la croissance est "un concept général" qui peut recouvrir différents types de mesure. Pour la chancelière, pas question de revenir sur le traité déjà signé qui prône l'austérité, "les négociations ont déjà eu lieu" . En revanche, elle défend désormais l'idée de nouvelles discussions sur la croissance... dont François Hollande trouvait qu'elle n'était pas suffisamment présente dans les solutions pour lutter contre la crise dans la zone euro. Un nouveau texte, séparé, serait alors étudié sur le thème de la croissance. François Hollande semble accepter l'idée, même s'il défendait au départ une renégociation complète du premier traité.

"Tout doit être mis sur la table" (François Hollande)

Ce qui compte, pour le président français, c'est que toutes les solutions soient envisagées. "Tout doit être mis sur la table, tout ce qui peut contribuer à la croissance" , explique-t-il, évoquant notamment les euro-bonds ou l'utilisation des fonds structurels européens.

Bien entendu les deux chefs d'État ont aussi évoqué la Grèce, au coeur de la crise actuelle. Tous deux souhaitent en choeur que le pays"reste dans la zone euro" . Quitte à prendre "des mesures supplémentaires pour la croissance" en Grèce, admet Angela Merkel. Une autre petite victoire pour François Hollande.

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