Cet article date de plus de treize ans.

Une chaîne de télévision hongroise en ligne, soutenue par un parti d'extrême droite, a célébré l'anniversaire d'Hitler

La chaîne N1 (pour National One) a ainsi diffusé le 20 janvier un reportage de 30 secondes à l'occasion du 122e anniversaire de la naissance du dictateur nazi.Elle a rendu hommage à l'"homme politique allemand" en estimant qu'il avait "rapidement relancé une Allemagne en ruines et appauvrie".
Article rédigé par France2.fr avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
La séquence de la télévision d'extrême droite hongroise N1 célébrant l'anniversaire d'Hitler (DR)

La chaîne N1 (pour National One) a ainsi diffusé le 20 janvier un reportage de 30 secondes à l'occasion du 122e anniversaire de la naissance du dictateur nazi.

Elle a rendu hommage à l'"homme politique allemand" en estimant qu'il avait "rapidement relancé une Allemagne en ruines et appauvrie".

Pour la chaîne d'extrême droite, ce pays "a connu un retournement sans précédent dans les sphères économique, sociale, morale et culturelle".

Selon N1, Hitler, "l'homme politique probablement le plus connu de l'Histoire, avait été la principale victime d'une chasse aux sorcières politique des vainqueurs" de la Seconde guerre mondiale, désignés comme "les alliés anglo-saxons et bolcheviques".

Illustré par des images d'archives montrant des parades de soldats nazis et le dictateur souriant entouré de jeunes enfants, le reportage était encore visible vendredi 22 avril sur le site de N1 (à la fin de la séquence).

La chaîne, associée au parti d'extrême droite Jobbik (12 % des voix aux dernières élections législatives), a été lancée en décembre dernier. N1 dit proposer des informations qui "ne sont pas disponibles, ou diffusées d'une manière déformée, dans les médias grand public", selon un communiqué de la chaîne.

C'est un blog hongrois qui a relevé en premier la séquence sur le dictateur nazi. Les médias nationaux n'en ont pas fait état.

Lire aussi

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.