Un référendum pour "renforcer la Grèce", selon Papandréou
C'est lors d'un entretien téléphonique ce mardi avec la chancelière allemande Angela Merkel que le Premier ministre grec a justifié pour la première fois sa décision de soumettre l'application du Plan d'aide européen au vote des Grecs.
_ Le référendum qu'il entend organiser en janvier prochain va, selon lui, "renforcer le pays dans la zone euro et sur le plan international". Argument qu'Angela Merkel aurait dit comprendre, affirment les services de Papandréou.
Mais un argument qui ne suffit sans doute pas : le Premier ministre doit venir s'expliquer demain à Cannes, lors d'un dîner de travail avec à nouveau Madame Merkel, mais aussi Nicolas Sarkozy et la directrice générale du FMI, Christine Lagarde.
Tiendra-t-il jusqu'à ce rendez-vous ? Pour certains observateurs, avec son annonce, Georges Papandréou a précipité la fin de sa carrière politique. Trois nouveaux députés socialistes ont quitté cet après-midi la majorité parlementaire. "Le départ de Papandréou est une question d’heures", selon Georges Prévélakis, professeur de Géopolitique et spécialiste de la Grèce, interviewé aujourd'hui dans le JDD.
Cécile Quéguiner, avec agences
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