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Un nouveau sarcophage autour de Tchernobyl

Les entreprises françaises Vinci et Bouygues ont remporté le contrat pour la construction du nouveau sarcophage de la centrale nucléaire ukrainienne. Ils signent aujourd’hui à Tchernobyl un contrat estimé à 430 millions d’euros…
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©Radio France/Nathalie Fontrel)

En Ukraine, on attend ce nouveau sarcophage depuis si longtemps -le projet date de 1992- que la population a encore du mal à croire à sa construction, financée par un fonds international géré par la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (Berd).
Dans la nuit du 26 avril 1986, à 1 heure 23, le réacteur numéro 4 de la centrale située à moins de 150 km de Kiev, explose. Dans les six mois qui suivent, un premier sarcophage, destiné à confiner la radioactivité du réacteur, est construit à la hâte. La nouvelle enceinte doit recouvrir le sarcophage existant qui menace de s’écrouler.

Les habitants n’auront l’esprit tranquille qu’à la fin des travaux du nouveau sarcophage, prévue en 2014. Les travaux débuteront en octobre 2007 pour une durée de 53 mois minimum, dont 18 mois d'études.
Pour l’instant, les souvenirs de la catastrophe, il y a 21 ans, restent encore trop présents et les conséquences sanitaires, écologiques et économiques particulièrement visibles.

Si l'OMS, liée à l'Agence Internationale de l'Energie Atomique, présentait en 2005 un bilan de 32 morts et 300 blessés graves suite à l’explosion, Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations Unies, parlait lui de plus de neuf millions de victimes directes ou indirectes.
Les Russes et les Ukrainiens des territoires contaminés vivent toujours la radioactivité au quotidien.

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