Un autocar chute d'un pont en Italie, au moins 38 morts
Le véhicule est tombé d'un pont autoroutier après un carambolage, près d'Avellino, en Campanie. Ce bilan est encore provisoire.
Un autocar est tombé d'un pont autoroutier et a chuté de trente mètres, dimanche 28 juillet près d'Avellino, en Campanie, dans le sud de l'Italie. "Pour le moment, le bilan s'élève à 38 morts", a annoncé lundi matin le ministre italien des Transports, Maurizio Lupi. "La scène est tragique. Sur la route, il y a des voitures détruites, au moins une dizaine. Et dessous il y a une trentaine de corps recouverts de draps blancs alignés le long de la route provinciale", a décrit le photographe de l'agence Ansa, Cesare Abbate, présent sur les lieux.
Comment s'est produit l'accident
L'autocar est arrivé à forte vitesse et a percuté plusieurs voitures, puisque le photographe de l'AFP a dénombré au moins sept ou huit voitures encastrées les unes dans les autres. Le véhicule a ensuite effectué un vol plané par dessus le pont routier, et s'est écrasé dans les broussailles, des dizaines de mètres plus bas. Plusieurs passagers ont été éjectés du véhicule.
Plusieurs enfants figurent parmi les blessés, ont indiqué La Repubblica (en italien) et le Corriere della Sera (en italien). La cinquantaine de passagers du car, tous originaires de la province de Naples, revenait d'un pèlerinage à Pietrelcina, la cité de Padre Pio qui est un prêtre très vénéré dans le sud de l'Italie, et rentrait à Naples. Selon des témoins, le car pourrait avoir eu des problèmes de frein. Des journalistes locaux évoquent d'autres hypothèses dont un endormissement du chauffeur ou l'éclatement d'un pneu.
Une enquête ouverte pour "homicides involontaires"
Lundi, le parquet d'Avellino a ouvert une enquête pour "homicides involontaires". Selon l'agence de presse Ansa, l'enquête portera non seulement sur l'éventuelle responsabilité du chauffeur du bus, mort dans l'accident, mais aussi sur l'état du véhicule et la qualité de la barrière de protection défoncée par l'autocar pendant sa course folle.
La police routière a déjà saisi les documents du véhicule au siège de la société de transport à laquelle appartenait l'autocar, Mondotravel. Dans le même temps, des examens seront effectués sur le corps du chauffeur pour vérifier si ce dernier avait consommé de la drogue ou de l'alcool.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.