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Ukraine : un champion du monde de boxe candidat à la présidentielle

Le boxeur Vitali Klitschko, qui a fait son entrée l'an dernier au Parlement, veut défier le président Viktor Ianoukovitch.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'opposant Vitali Klitschko devant le Parlement ukrainien, le 24 octobre 2013. (GENYA SAVILOV / AFP)

Le boxeur ukrainien Vitali Klitschko a décidé de se lancer dans la bagarre. Opposant à l'actuel président Viktor Ianoukovitch, ce champion du monde WBC des poids lourds a annoncé, jeudi 24 octobre, qu'il serait candidat à l'élection présidentielle de mars 2015.

"Je serai candidat à la présidentielle. Vous ne réussirez pas à m'intimider, ni à m'arrêter", a-t-il lancé pendant une séance au Parlement, après le vote d'une loi fiscale susceptible de l'empêcher de se présenter.

Sa résidence en Allemagne pourrait poser problème

En effet, la Rada (Parlement ukrainien) a voté des amendements au code des impôts qui stipulent qu'une personne ayant une résidence permanente dans un autre Etat "ne peut être considérée comme résident en Ukraine". Les candidats à la présidentielle doivent être résidents permanents en Ukraine dans les dix ans précédant l'élection, en vertu de la législation ukrainienne. Or, le boxeur, âgé de 42 ans, dispose d'un permis de séjour en Allemagne et y paie ses impôts.

Aux législatives du 28 octobre 2012, remportées par le parti au pouvoir de Viktor Ianoukovitch, le parti Udar de Vitali Klitschko était arrivé troisième. Le boxeur, à la tête d'une fortune de 50 millions d'euros, se bat contre la corruption dans son pays. Pro-européen, le boxeur se voit régulièrement reprocher le fait de vivre en Allemagne. Et sa popularité cache un programme plein de bonnes intentions mais qui pêche d'un manque de consistance, comme le raconte le portrait que nous lui consacrions il y a un an.

Viktor Ianoukovitch, élu président en 2010, a quant à lui fait savoir qu'il annoncerait l'an prochain ses projets pour la présidentielle de 2015, mais sa participation ne fait guère de doute.

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