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Trafic aérien : embarquement immédiat... ou presque

L'espace aérien français est totalement ouvert depuis hier. Mais la foule des candidats au départ est telle après six jours de paralysie, que certains passagers doivent encore patienter pour pouvoir embarquer. _ Par contre, quelques rares aéroports chez nos voisins européens ont à nouveau fermé cette nuit, en Suède notamment, à cause du retour du nuage de poussières volcaniques.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

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Réactualisé à 15h00

À Roissy, ce matin, les autorités aéroportuaires annonçaient un trafic absolument normal. Sur les panneaux départ et arrivée, les mentions "annulé" sont remplacées par des rassurantes "à l'heure ". Pourtant, après six jours de paralysie, la reprise intégrale des vols ne veut pas dire normalisation de la situation. Quelque 43.000 Français étaient encore bloqués à l'étranger hier soir, selon une estimation du ministère des Affaires étrangères. Ils étaient près du double la veille.

Signe de l'amélioration en tout cas, le PC crise de la DGAC a tenu hier en fin d'après-midi sa toute dernière réunion. PC cependant prêt à être réactivé, si le nuage redescendait vers le sud, précise la Direction générale de l'aviation civile.

Ce nuage, pour l'instant, survolerait surtout l'Europe du nord. Le Danemark a levé toutes ses restrictions de vol ce matin. Mais la Suède au contraire annonce que plusieurs de leurs aéroports ont été fermés cette nuit et le resteront jusqu'à nouvel ordre. Notamment ceux de Göteborg et Malmö, deuxième et troisième villes suédoises. Le ciel du nord de l'Écosse serait aussi encore interdits de vol, selon Eurocontrol. Enfin, en Norvège, ceux de Bergen ou Stavanger ont réouverts ce matin. Même décision à Helsinki en Finlande.
_ L'Organisation européenne de la navigation aérienne affirme que 28.500 vols sont prévus aujourd'hui dans l'espace aérien européen, contre 29.000 en temps normal.