Le sommet de l'UE annule le plan d'Emmanuel Macron
Les tractations ont lieu à Bruxelles (Belgique) dimanche 30 juin entre les dirigeants européens pour désigner celles et ceux qui occuperont les postes-clés de l'UE.
"Les négociations sont âpres, car la droite européenne (PPE), qui a gagné les élections européennes, revendique toujours la présidence de la Commission européenne. Par conséquent, le compromis élaboré en coulisses au Japon lors du sommet du G20 entre Emmanuel Macron et Angela Merkel et qui visait à confier le poste à Frans Timmermans, le chef de file des socialistes, parti arrivé en deuxième position, a été écarté dimanche 30 juin", explique Pascal Verdeau en direct de Bruxelles (Belgique).
Impasse
"Viktor Orban a sonné la charge. Le Premier ministre hongrois a été soutenu par les pays d'Europe de l'Est. Ce serait, selon lui, une erreur historique, un désaveu, voire un suicide politique pour la droite de confier cette fonction au socialiste. Message entendu par les autres dirigeants de droite, qui maintiennent, dimanche soir, contre vents et marées, leur candidat, l'eurodéputé allemand Manfred Weber, rejeté par Paris qui estime qu'il ne fait pas le poids. C'est le retour à la case départ", conclut le journaliste de France 3.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.