Il aura fallu 9 heures de discussion pour que les dirigeants européens parviennent à un accord sur les migrants, jeudi 28 juin à Bruxelles (Belgique). L'Italie, qui menaçait de faire capoter le sommet, se félicite. "De ce Conseil européen sort une Europe plus responsable et plus solidaire. L'Italie n'est plus seule", a déclaré Giuseppe Conte, président du Conseil italien.Un consensus qui laisse perplexes les ONGLe refus de l'Italie de continuer à accueillir les bateaux en provenance de Libye est à l'origine de la crise. Ce pays, aujourd'hui, supporte seul ou presque l'afflux de migrants en Europe. Ouvrir des centres contrôlés et renforcer les frontières est un accord équilibré, selon Emmanuel Macron. En revanche, l'idée de certains pays d'ouvrir des centres d'accueil à l'extérieur de l'Europe suscite des réserves. Le consensus trouvé à Bruxelles laisse perplexes les ONG. Selon elles, l'accord ne règlera pas la crise migratoire.