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Sommet de Bruxelles : vers un accord à 23

L'Europe n'aura pas de "seconde chance", a prévenu hier Nicolas Sarkozy. Mais après toute une nuit de discussions, les dirigeants de l’Union n’ont pas réussi à s’entendre sur la future architecture de la zone euro. Tandis que la perspective d’un accord à 27 semble définitivement abandonnée, les chefs d’Etat et de gouvernement s'orientent vers un nouveau pacte budgétaire limité aux 17 membres de la zone euro, auxquels devraient se joindre six autres pays volontaires.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Georges Gobet AFP)

Comment sortir l’Europe de la crise de la dette ? C’est la question posée en ce moment à Bruxelles, où se tient depuis hier un sommet jugé crucial pour son avenir.  Le couple franco-allemand s'est mis d'accord en début de semaine pour un nouveau traité européen afin, notamment, de  renforcer la discipline budgétaire des pays-membres.

Mais un pays en particulier fait obstacle. Le Royaume-Uni exige en effet des contreparties. Le Premier ministre conservateur David Cameron (conservateur) a notamment réclamé des concessions en ce qui concerne la surveillance du secteur financier national. Des conditions jugées "inacceptables " par ses partenaires européens. Conséquence, le nouvel accord ne sera vraisemblablement adopté que par les 17 membres de la zone euro, auxquels devraient se joindre six autres pays volontaires.

Les modalités juridiques de ce nouveau traité intergouvernemental seront discutées ce vendredi, a indiqué Nicolas Sarkozy. "Nous aurions préféré un accord à 27, cela n'a pas été possible compte tenu de la position de nos amis britanniques ", a précisé le chef de l’Etat français lors d’une conférence de presse tôt ce matin. Outre le Royaume-Uni, la Hongrie a également décliné l'offre. La Suède et la
République tchèque ont dit vouloir consulter leur parlement respectif.

"Nous avons décidé d'étudier la possibilité d'un renforcement à hauteur de 200 milliards d'euros " des ressources du FMI, a par ailleurs indiqué le chef de l’Etat français. Une disposition dont la confirmation devrait intervenir dans une dizaine de jours et qui vise à soutenir des pays fragiles de l'Union monétaire.

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