Sommet crucial pour la Grèce et la zone euro
Le président de la Commission européenne a adressé un message d'une gravité inhabituelle aux dirigeants de la zone euro : "personne ne doit se faire d'illusion : la situation est très sérieuse. Elle requiert une réponse, sans quoi, les conséquences seront ressenties aux quatre coins de l'Europe et au-delà", a déclaré José Manuel Barroso.
Voilà maintenant des semaines que les responsables européens peinent à s'accorder sur un deuxième plan d'aide promis à la Grèce, pour lui éviter la faillite. Le pays aurait besoin de 110 milliards d'euros supplémentaires pour se financer jusqu'en 2014.
Aujourd'hui à partir de 13h, les dirigeants de la zone euro se réunissent à Bruxelles pour tenter de trouver un accord. Plusieurs pistes sont évoquées pour sauver la Grèce : aider la Grèce à racheter une partie de sa dette, lui donner plus de temps pour rembourser, ou encore taxer les banques.
L'épineuse question de la participation du privé
Les tractations entre capitales européennes, en cours depuis des semaines, butent essentiellement sur l'implication des créanciers privés (banques, compagnies d'assurances, fonds de pension). C'était notamment le principal sujet de discorde entre la France et la BCE d'un côté, et l'Allemagne de l'autre, qui sont donc parvenues à un accord hier soir. Leur position commune pourrait servir de moteur à une décision de la zone euro.
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