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Soldat tué à Londres : 10e interpellation et manifestation de l'extrême droite

L'enquête sur le meurtre d'un militaire britannique se poursuit en Angleterre. Scotland Yard a annoncé l'arrestation d'une 10e personne ce lundi. Par ailleurs, des partisans de l'extrême droite ont manifesté pour dénoncer ce crime revendiqué par un islamiste.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Luke MacGregor Reuters)

La
police britannique a arrêté ce lundi un homme dans le cadre de l'enquête du
meurtre d'un soldat en pleine rue. Il est âgé de 50 ans et a été interpellé pour "complicité
de meurtre
". C'est la dixième personne arrêtée dans cette enquête. Six
ont été relâchées, deux sont en garde à vue et les deux principaux suspects
sont toujours hospitalisés. Michael Adebolajo et Michael
Adebowale ont été blessés sur les lieux du crime. Leur "état de santé est
stable
" et ils "seront interrogés quand cela sera possible " selon
la police.

Manifestation
de l'extrême droite

Pour justifier son acte, Michael Adebolajo a
expliqué dans une vidéo avoir agi en représailles du fait que "des musulmans
sont tués quotidiennement par des soldats britanniques
". Les autorités
craignent que ces déclarations augmentent les tensions communautaires au Royaume-Uni.

Lundi, un millier de
partisans de l'organisation d'extrême droite EDL (Ligue de défense anglaise)
a manifesté devant les bureaux du Premier ministre, David Cameron. "Les
meurtriers musulmans hors de nos rues
", ont scandé les manifestants."Ils ont eu leur
Printemps arabe. Le temps est venu d'avoir le Printemps anglais
", a
déclaré le chef de l'EDL, Tommy Robinson. Des affrontements ont
éclaté entre ce groupe et des contre-manifestants.

Faith matters, une
organisation qui combat l'extrémisme religieux, affirme avoir constaté une
recrudescence des incidents visant des musulmans depuis le meurtre du soldat.
Un incendie s'est déclaré dans un centre culturel musulman dimanche soir. Des
fenêtres d'une mosquée avait déjà été endommagées jeudi. Onze personnes ont été
arrêtées. Aucun lien n'a été établi dans l'immédiat entre le meurtre du
militaire et ces indicents.

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