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Sérieuses failles dans la sécurité de Buckingham Palace

Un chauffeur de la maison royale a été suspendu de ses fonctions, après qu’il eut aidé deux journalistes à s’introduire dans l’enceinte du palais de Buckingham à Londres. Les reporters voulaient démontrer qu’il y a des failles dans la sécurité du palais royal…
Article rédigé par franceinfo
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Photos et vidéos à l’appui, l’hebdomadaire populaire dominical News of the world (NOTW) a expliqué que deux journalistes se faisant passer pour de riches hommes d’affaires du Proche-Orient avaient réussi à pénétrer vendredi à la mi-journée dans l’enceinte du palais royal. Ils avaient pour cela "graissé la patte" d’un chauffeur, présenté comme un ancien militaire, en lui remettant 1.000 livres (1.138 euros) de la main à la main. Et ce, alors que la souveraine se trouvait à Buckingham.

La vidéo et les photos montrent les deux hommes déambulant dans les garages où sont stationnés les véhicules et les carrosses utilisés par la reine Elisabeth II, après être passé sans encombre devant la guérite d’un officier de sécurité. L’un d’eux est même filmé en train de prendre place dans la Bentley spécialement équipée pour les déplacements officiels de la reine.

Leur complice les aurait également laissé filmer la voiture personnelle d’Elisabeth II, une Daimler V8, et la Bentley verte de la princesse Anne. Toujours selon NOTW, l’homme leur aurait par ailleurs détaillé les failles dans la sécurité de la Bentley officielle, ainsi que les noms de code des différents véhicules.

L’un des chauffeurs de la maison royale, complice présumé des deux journalistes, a immédiatement été suspendu de ses fonctions. Une enquête va être menée.

Assis sur le lit de la reine

Cette démonstration de la sécurité défaillante au palais royal n’est pas la première. En 2003 déjà, un journaliste avait réussi à se faire embaucher à Buckingham avec de fausses références. Ses fonctions lui donnaient accès à la table où la reine prend son petit-déjeuner et à la chambre qui devait accueillir George W. Bush lors d’une visite d’Etat.

Mais l’intrusion la plus dangereuse remonte à mars 1982 lorsque Michael Fagan avait atteint la chambre de la reine qui avait trouvé, en se réveillant, l’homme assis sur son lit.

Gilles Halais, avec agences

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