Sarkozy, comme "un petit enfant pris en faute", selon la presse allemande
"Le déjeuner s'est bien passé... pour ce qui est de la qualité des plats". Commentaire pince-sans-rire de Angela Merkel, après ce repas de travail où Nicolas Sarkozy et José Manuel Barroso auraient eu des mots.
_ Angela Merkel qui a également contredit le président français. Alors que celui-ci affirmait tenir de la chancelière qu'elle avait elle aussi l'intention d'expulser des Roms, celle-ci s'est empressée de démentir avoir tenu ses propos.
Après ces épisodes coup-sur-coup, Nicolas Sarkozy se trouve donc en porte-à-faux avec ses pairs européens. Sa phrase : "on insulte pas ainsi un grand pays" est mal passée auprès des petits. Le président français qualifié donc. La presse allemande ne le rate pas... Le Financial Times Deutschland estime même qu'il s'est comporté hier "comme un petit enfant, pris en faute de mensonge, et qui s'entête à insister qu'il dit la vérité".
Une mise à l'index qui agace ici. La gauche notamment dénonce "les mensonges du chef de l'État" et sa "fébrilité".
Bernard Kouchner, en revanche, tente de minimiser ces incidents, affirmant qu'"entre France et Allemagne, on se parle dru" et avouant que lui-même avait eu des "états d'âme vaporeux" au sujet de la circulaire du 5 août sur l'évacuation en priorité des camps de Roms.
Cécile Quéguiner, avec agences
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