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Saint-Gingolph : un village mi-suisse, mi-français

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Saint-Gingolph : un village mi-suisse, mi-français
Saint-Gingolph : un village mi-suisse, mi-français Saint-Gingolph : un village mi-suisse, mi-français (France 3)
Article rédigé par France 3
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C'est un village coupé en deux, d'un côté la France, de l'autre la Suisse et au milieu une rivière. Les 1 600 habitants de Saint-Gingolph vivent en harmonie au bord du lac Léman.

En arrivant à Saint-Gingolph (Haute-Savoie), dernier village avant la frontière suisse au bord du lac Léman, on voit presque tout en double : deux bureaux de poste, deux mairies, deux écoles, deux postes de douane et deux monnaies. Saint-Gingolph est coupé en deux depuis 450 ans : d'un côté la France de l'autre la Suisse et au milieu une rivière.

La seule boulangerie du bourg se situe en France. Vanessa Rezet a su s'adapter à toutes les envies locales : le croissant traditionnel français et le croissant suisse avec du chocolat. Les commerçants jonglent avec les deux monnaies, l'euro et le franc suisse.

Un seul cimetière

La frontière physique existe toujours. C’est ce que rappelle le poste de douane. Comme la Suisse n'est pas dans l'UE, les personnes et les marchandises sont contrôlées. 11 000 véhicules par jour transitent par Saint-Gingolph, dont 3 000 travailleurs frontaliers. Le club de nautisme est en Suisse, le club de pétanque en France. Il n'y a qu'une église et qu'un seul cimetière. Les habitants ne se sentent ni français ni suisses. Saint-Gingolph se veut le symbole de la coexistence heureuse.

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