Cet article date de plus de dix ans.

Représentations picturales de la Grande guerre par ses contemporains

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Peintres, illustrateurs, photographes privés ou officiels, sculpteurs, journalistes et écrivains… les artistes mais également les citoyens et les soldats ont voulu témoigner à leur façon, de leur vécu et de leur vision de la guerre dès le début des combats.

Mais comment l’ont-ils retranscrite dans leurs œuvres ? C’est ce que nous propose de découvrir l’exposition «Vu du front. Représenter la Grande guerre».  
 
Le Musée de l'Armée en partenariat avec la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine présentent près de 500 pièces (du 15 octobre 2014 au 25 janvier 2015) aux Invalides, à Paris, la plupart pour la première fois.
 
Ecrire la guerre avec des mots mais aussi avec images (dessins, peintures, photos ou films) est primordial pour tous les belligérants européens. Informer, témoigner de cette nouvelle violence de masse que fut la Première guerre mondiale, laisser une trace, sont des impératifs. Cette exposition permet de partager l’effervescence créative de l’époque.
 
Geopolis a choisi de vous faire découvrir uniquement la représentation iconographique de ce conflit à travers 20 dessins ou peintures d’anonymes et d’artistes célèbres.

Avions fantaisistes, 1911-1914
 
 (RMN-Grand Palais / Hervé Lewandowski / Service de presse ©Adagp, Paris 2014)
Soldats en marche, 1913
 
 (Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Georges Meguerditchian / Service de presse - © Adagp, Paris 2014)
L’Autrichien a rendu Lvov aux Russes, 1914
 
 
 (Paris, musée de l’Armée.)
Le 280 : canon camouflé, 1914-1918
 
 (Nanterre, Bibliothèque de documentation internationale contemporaine.)
Effet d’un obus dans la nuit ou La Brèche, avril 1915
 
 (Paris, musée de l’Armée.)
Attelage dans une explosion d’obus, 1915
 
 (Nanterre, Bibliothèque de documentation internationale contemporaine.)
C’est la guerre ! 1915-1916
 
 (Collection particulière.)
L’accroché. San Michele, 1916
 
 (Museo Storico Italiano della Guerra, Rovereto.)
Ruines de Verdun, 1916
 
 (Paris, musée de l’Armée.)
Somme 1916, 1917
 
 
 (Péronne, Historial de la Grande Guerre. ©Yazid Medmoun, Conseil général de la Somme/Pechstein Hambourg/Toekendorf/Adagp, 2014)
Le Cimetière militaire de Châlons, 1917
 
 (Nanterre, Bibliothèque de documentation internationale contemporaine.)
Nebi Samwîl : la première vision de Jérusalem, 1917
 
 (Londres, Imperial War Museums (ART 2600).)
Guetteurs allemands équipés de cuirasses de tranchées et de masques à gaz, août 1917
 
 (Paris, musée de l’Armée.)
Soirée calme en première ligne à Barisis, 1917
 
 (Nanterre, Bibliothèque de documentation internationale contemporaine.)
Boyau de Riom, Saint-Quentin, octobre 1917. Après la contre-attaque des grenadiers de mon escouade : ce qui reste de mes amis.
 
 (Nanterre, Bibliothèque de documentation internationale contemporaine.)
Verdun, tableau de guerre interprété, projections colorées noires bleues et rouges, terrains dévastés, nuées de gaz, 1917
 
 (Paris, musée de l’Armée.)
Expression des Dardanelles, 1917
 

  (Nanterre, Bibliothèque de documentation internationale contemporaine. © Adagp, Paris 2014  )
Gazés et blessés, 1918
 
 (Londres, Imperial War Museums (ART 4744).)
Bombardement de Ludwigshafen, 1918
 
 (Paris, musée de l’Armée.)
Fêtes de la Victoire : le défilé des mutilés, 1919
 
 (Nanterre, Bibliothèque de documentation internationale contemporaine.)

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.