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Après le Brexit, 52% des Ecossais favorables à l'indépendance

Lors du référendum sur l'indépendance de 2014, l'Ecosse avait voté à 55% contre 45% pour rester au sein du Royaume-Uni. Mais le Brexit a semble-t-il changé la donne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La Première ministre écossaise, Nicolas Sturgeon, sort d'un bureau de vote le 23 juin 2016, à Glasgow, à l'occasion du référendum sur le Brexit au Royaume-Uni. (CLODAGH KILCOYNE / REUTERS)

Après le Brexit, le Royaume-Uni l'est de moins en moins. Plus de la moitié des Ecossais sont désormais favorables à l'indépendance de l'Ecosse, après le vote d'une majorité d'électeurs britanniques en faveur d'une sortie de leur pays de l'Union européenne. Selon un sondage de l'institut Panelbase, publié dimanche 26 juin par le Sunday Times et effectué vendredi et samedi auprès de (seulement) 620 personnes, 52% des Ecossais veulent que l'Ecosse se sépare du reste du Royaume-Uni. Seuls 48% sont opposés à une telle séparation.

Un nouveau référendum "hautement probable"

En 2014, les électeurs écossais avaient rejeté l'indépendance de l'Ecosse. Lors du référendum, l'Ecosse avait voté à 55% contre 45% pour rester au sein du Royaume-Uni. Mais le Brexit a semble-t-il changé la donne. Lors du référendum historique de jeudi, le vote pour sortir de l'UE a atteint 51,9% sur l'ensemble des électeurs britanniques. Mais les Ecossais, eux, ont voté à 62% pour rester dans l'UE.

Après le Brexit, la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a déclaré que l'organisation d'un nouveau référendum était désormais "hautement probable", afin d'éviter que les Ecossais ne se voient exclus de l'UE contre leur souhait majoritaire. Son cabinet a tenu une réunion d'urgence samedi. A la sortie, Nicola Sturgeon  a déclaré qu'"un second référendum sur l'indépendance est clairement une option qui doit être sur la table, et qui est absolument sur la table". Elle a annoncé que "des mesures vont à présent être prises pour faire en sorte que les dispositions législatives nécessaires soient en place".

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